La politique du devoir et le train du plaisir
28 septembre 2010
On aura repris la mesure, l’autre jour, d’une distance révélatrice. Celle qui sépare deux types de discours récurrents en Suisse. Le premier, façonné par le surmoi protestant qui détermine sous nos latitudes l’exercice de la politique y compris dans les régions qui révèrent le pape, est celui qu’ont prononcé juste après leur élection les deux nouveaux conseillers fédéraux Johann Schneider-Ammann et Simonetta Sommaruga. Et le second, marqué par une mentalité qu’on peut rapporter à la perspective catholique, c’est celui qu’on repère dans la publicité produite par nos grandes entreprises industrielles ou commerciales.