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En Chine, le Parti communiste veut siniser les religions, les rendre compatibles avec la culture chinoise. La censure s’applique notamment dans les traductions d’oeuvres littéraires occidentales et vise surtout les termes chrétiens.

Le Parti communiste chinois continue à défendre la sinisation des religions, afin de correspondre aux directives lancées par le président Xi Jinping en 2015. Selon ces directives, pour pouvoir exister dans le pays, les religions doivent s’adapter à la culture chinoise et se soumettre au Parti. Cela passe par la censure des mots à connotation religieuse, et chrétienne en particulier.

Avec les nouveaux droits de douane sur des produits chinois voulus par Trump, le prix des Bibles vendues aux États-Unis pourrait prendre l’ascenseur. Les éditeurs chrétiens américains tirent la sonnette d’alarme.

La Commission des États-Unis sur la liberté religieuse au niveau international dénonce, dans son nouveau rapport, les pays où croire autrement reste perçu comme une trahison d’État.

Cinq religions sont autorisées aujourd’hui en Chine: le taoïsme, le bouddhisme, l’islam, le catholicisme, le protestantisme. Le président Xi Jinping exerce actuellement sur elles une forte répression et les soumet au contrôle strict du Parti communiste. Mais il ne parvient pas à endiguer l’engouement pour le christianisme, qui compte quelque 100 millions de membres et continue à faire des adeptes.

Les musulmans ouïghours, mais aussi les bouddhistes tibétains comme les chrétiens pourtant en constante augmentation sont opprimés en Chine. Une pression qui rappelle l’époque de Mao Zedong et de sa Révolution culturelle. Pourquoi ce resserrement de la part de Xi Jinping?