
Faites connaissance avec l’équipe jeunesse
Frédo Siegenthaler (61 ans) est pasteur dans la paroisse de l’Entre-deux-Lacs.
Présentez-vous en quelques mots…
A 18-19 ans, j’ai fait tout un chemin spirituel qui m’a conduit à redevenir chrétien réformé; à revenir à cette Eglise par choix. Je suis volontiers un touche-à-tout: j’ai pratiqué beaucoup de sports et voyagé dans 50 pays.
Pourquoi avoir postulé au SIAJ?
C’était une évidence. J’ai toujours la même motivation à travailler avec les jeunes, avec beaucoup plus de compréhension de ce qu’ils vivent grâce à mes 45 années d’expérience puisque, à 16 ans, j’étais déjà moniteur de camp! Je suis aussi formateur cantonal pour les moniteurs jeunesse.
Que souhaitez-vous apporter au SIAJ?
J’ai trois enfants adultes: deux ont un trouble déficit de l’attention et un a le syndrome d’Asperger. C’est pourquoi je suis d’autant plus attentif aux jeunes qui ont une autre manière de réfléchir ou d’être en relation. C’est essentiel que tous les jeunes se sentent accueillis avec bienveillance. Une relation humaine de qualité les aide à s’épanouir et leur donne envie de revenir. Et un lieu où ils peuvent poser des questions et interagir favorise leur développement personnel. Ce sont des préalables à leur découverte de Dieu et à leur place dans l’Eglise. J’ai vécu le catéchisme dans plusieurs cantons avec des organisations, formes et approches théologiques différentes. Comme une éponge, j’aime prendre ce que je trouve meilleur sans me cantonner à un format de catéchisme prédéterminé. Par ailleurs, je trouve important de favoriser l’autonomie des jeunes, de les inviter à prendre des responsabilités dans un cadre sécurisé tout en les formant et en les accompagnant.
Quentin Beck (27 ans) est pasteur suffragant dans la paroisse des Hautes Joux
Présentez-vous en quelques mots…
Mon chemin de foi personnel a débuté en 2011-2012, lorsque j’ai suivi le catéchisme à la paroisse de l’Entre-deux-Lacs. J’y ai ensuite donné le catéchisme durant plusieurs années. J’ai également participé au groupe des jeunes, dans lequel j’ai été responsable, en parallèle à mes études de théologie.
Pourquoi avoir postulé au SIAJ?
Je travaille avec la jeunesse depuis le début de ma suffragance: je suis responsable du groupe de pré-KT pour les 11-14 ans et je co-organise le catéchisme en collaboration avec la paroisse de La Chaux-de-Fonds. C’était une volonté de ma part. J’ai vraiment plaisir à travailler avec cette tranche d’âge. Ce pourcentage plus élevé me permettra de m’investir encore davantage pour la jeunesse. Je suis persuadé que la foi chrétienne et la Bible ont beaucoup à offrir aux jeunes.
Quelles idées avez-vous pour le SIAJ?
Je trouve intéressant que nous n’ayons pas les mêmes profils, avec des âges, des expériences et des sensibilités différents. Je pense qu’avec notre intelligence collective nous pourrons repenser les habitudes et les pratiques pour proposer un catéchisme qui parle et ressemble plus aux jeunes d’aujourd’hui. J’aimerais que nous puissions leur offrir un lieu où ils pourront apprendre à se connaître, poser des questions, tenter des choses en sécurité, grandir et évoluer spirituellement. J’aimerais aussi créer un espace avec un accueil informel pour des rencontres et des célébrations faites avec et pour les jeunes.
Micha Weiss (27 ans) est pasteur suffragant dans la paroisse du Val-de-Travers.
Présentez-vous en quelques mots…
Je pensais devenir enseignant ou éducateur jusqu’à ce qu’une psychologue en orientation professionnelle me suggère le pastorat en raison de mon chemin de foi et de mon intérêt pour la théologie. Plus personnellement, je me réjouis de devenir papa en avril.
Pourquoi avoir postulé au SIAJ?
La jeunesse me passionne. Je vis des moments privilégiés en accompagnant les jeunes dans la découverte et l’approfondissement de leur foi et leur relation à Dieu, au monde, aux autres et à elles et eux-mêmes. La foi et la spiritualité peuvent toucher toutes les dimensions de la vie; donner une direction et un fondement à toute une vie.
Que voulez-vous apporter avec le SIAJ?
Nous pourrons profiter d’être six ministres pour proposer plus d’activités jeunesse en commun et favoriser les échanges. Je trouve, par exemple, que l’on peut vivre des dynamiques fortes et des partages enrichissants lors des camps grâce à des temps plus longs et au fait de manger, rire et bouger ensemble.
Une des choses qui me tiennent à cœur serait de créer un espace où les jeunes pourraient se sentir comme chez eux, trouver un soutien communautaire entre pairs, une écoute et un accompagnement. Nous pourrions cheminer ensemble, avec peut-être des thématiques abordées sur quelques semaines, pour grandir à la fois dans la foi et dans une maturité émotionnelle. J’aimerais que le SIAJ puisse être un lieu d’essai et d’expérimentation qui ouvre la possibilité aux jeunes de prendre leur place et encourage leurs projets.
Esther Berger (56 ans), pasteure, modératrice et vice-présidente de la paroisse Val-de-Ruz
Présentez-vous en quelques mots…
J’ai commencé mon stage à l’EREN en 2005. Depuis sept ans, je suis notamment chargée de la catéchèse des adolescents de la paroisse Val-de-Ruz, avec ma collègue Isabelle Hervé, et responsable des moniteurs.
Pourquoi avoir postulé au SIAJ?
J’ai hésité en me disant que le décalage d’âge avec les catéchumènes devenait un peu grand… Puis j’ai réalisé que le catéchisme fait partie de mon ADN ministériel. Je me suis occupée de presque toutes les classes d’âge puisque j’ai repris un temps, en fonction des besoins, le culte de l’enfance et le précatéchisme en plus du catéchisme des adolescents. Depuis 20 ans, je suis membre de la plateforme de catéchisme qui regroupe tous les ministres chargés de la catéchèse de l’EREN. La mutualisation nous semblait une évidence depuis quelques années déjà, par exemple pour les camps. On gagne toujours à partager: nos richesses se multiplient et les difficultés s’allègent. J’aime l’idée que l’on est plus riches ensemble.
Que souhaitez-vous apporter au SIAJ?
J’ai une bonne connaissance de l’EREN, du fonctionnement de l’institution, des lieux de vie et je connais du monde un peu partout grâce notamment à mes 4 ans de présidence du Synode. J’ai aussi une ouverture et une pluralité de pensées qui me sont propres pour avoir passé ma jeunesse dans le milieu évangélique, été luthérienne avant de devenir réformée à mon arrivée en Suisse. Seule femme, je serai amenée à avoir un rôle de vis-à-vis féminin lors d’accompagnements.
Constantin Bacha (55 ans) est pasteur dans la paroisse de Neuchâtel.
Présentez-vous en quelques mots…
Depuis 2012, je suis référent du lieu de vie Nord: l’Ermitage et les Valangines. Je m’occupe notamment du catéchisme, de l’après-KT et de l’aumônerie jeunesse.
Pourquoi avoir postulé au SIAJ?
Travailler avec la jeunesse est la partie de mon ministère qui me fait le plus vibrer. J’aime le fait que les jeunes nous questionnent; j’apprends beaucoup d’eux. L’adolescence est une période de la vie cruciale. Pour moi, le catéchisme, ce n’est pas enseigner des dogmes, mais partager une expérience de vie forte, qui laisse des traces. Les voyages peuvent faire la différence. Avec l’aumônerie jeunesse, j’ai effectué quatre voyages de solidarité durant lesquels les jeunes mettent les mains à la pâte et rencontrent des gens en difficulté. Ce vécu ensemble dépasse l’enseignement.
Que voulez-vous apporter avec le SIAJ?
Chaque personne de l’équipe a sa personnalité et sa vision des choses. Ce multitudinisme est l’une des beautés de l’EREN. C’est particulièrement important que les jeunes puissent avoir différentes visions des choses. Je rêve pour eux de quelque chose de dynamique, de beau, de touchant, de bouleversant même, où ils pourront apprendre beaucoup; un lieu qui grouille de vie et de questionnements où ils pourront eux-mêmes découvrir de plus en plus leur identité. Un point est pour moi essentiel: leur accueil inconditionnel, avec tout ce qui les constitue et quelles que soient leurs orientations affectives ou autres.
Jean-Marc Leresche (53 ans) est diacre depuis 2008.
Présentez-vous en quelques mots…
Après une formation d’employé de commerce, j’ai donné durant 15 ans des cours de soutien scolaire. A un moment de ma vie, j’ai eu envie de reprendre des études. Différentes choses m’ont fait opter pour la théologie: plus j’y avançais, plus je m’y sentais à ma place. Je partage actuellement mon engagement entre la Lanterne – l’aumônerie œcuménique de rue de Neuchâtel – et le catéchisme des paroisses de la BARC et du Joran.
Pourquoi avoir postulé au SIAJ?
J’aime accompagner les jeunes dans leurs questionnements; qu’ils soient au centre de nos préoccupations et projets ; que l’on puisse être des personnes-ressources pour eux et aussi pour les paroisses.
Comment voyez-vous le SIAJ?
Un peu comme un laboratoire où nous pourrons expérimenter, créer un certain nombre de choses et, je l’espère, rêver. J’aurai d’abord à cœur d’être attentif aux initiatives et propositions que les jeunes souhaiteraient mettre en route. J’aimerais créer des ponts avec des structures existantes, telles que les aumôneries, afin de montrer cette réalité aux jeunes. Et peut-être rejoindre des événements qui pourraient dépasser le cadre paroissial, en lien avec la société. Tout reste ouvert; c’est le tout début de l’aventure.