Méditer et s'engager
Des échanges passionnants, constructifs, et sans tabou! Les participants ont pointé les limites de la «transition intérieure», travail spirituel, intérieur et profond de transformation. Essentiel, ce travail ne permet évidemment pas de relever tous les défis posés par la crise écologique. Face à l’urgence et aux vies menacées, les Eglises peuvent – doivent? – proposer autre chose qu’une «simple» réflexion théologique et spirituelle.
Bonne nouvelle: des initiatives de changement efficaces, durables et motivantes se mènent déjà en communauté et localement. Un savoir-faire que les Eglises maîtrisent! Et une occasion rêvée de tisser des liens avec l’ensemble de la société.
Oui, mais par où commencer, et avec qui? Les structures sont si rigides, beaucoup de gens n’aiment pas le changement… Va-t-on exclure des bancs celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce mouvement? Ce n’est pas la bonne approche, ont indiqué les participants à la soirée neuchâteloise: que l’on parte des peurs, de l’espérance chrétienne (qui est une action), des désirs d’innovation, l’essentiel est de proposer des possibilités d’engagement diversifiées (pour répondre à la fois aux besoins de la cheffe d’entreprise et du militant d’Extinction Rebellion), inclusives (qui n’excluent pas les personnes en précarité), et de commencer avec les personnes motivées. Au vu du public ce soir-là, et de son enthousiasme à partager ses envies de futur… elles sont nombreuses!