Cette année, la liturgie de la Journée mondiale de prière a été élaborée par le comité de femmes d’Angleterre, du pays de Galles et d’Irlande du Nord. Elle se base sur la citation tirée du livre du prophète Jérémie: «Je veux te donner un avenir, crois et espère» (29:11). Initialement adressée au peuple d’Israël alors en exil à Babylone, cette promesse s’adresse aujourd’hui à toutes les personnes marginalisées et exclues, dépourvues d’un foyer. Dans leur célébration les auteures ont souhaité rendre hommage à la diversité culturelle de leurs pays en évoquant également les questions de grandes disparités sociales.

De manière plus large, la liturgie s’adresse également à nous toutes et tous qui avons souffert des méfaits de la pandémie, isolés chez nous, sans partage, ni rencontre. Exilés dans notre propre pays, nous avons dû apprendre l’espérance et l’entraide, de nouvelles façons de vivre et de travailler en devenant créatifs et en nous adaptant pour continuer à exister du mieux possible.

Alors que pour nous la fin de cet isolement semble proche, celui-ci aura tout de même duré quelque septante ans pour le peuple juif, qui a pris son mal en patience en continuant à construire, à planter, à marier ses enfants et à prier.

De nombreuses célébrations ont lieu à travers toute la Suisse romande début mars. Détails dans les cahiers régionaux de votre journal.