A Budapest, l’historien des religions Attila Jakab propose une analyse politico-spirituelle de ce pays d’Europe centrale. Il décortique l’usage que le gouvernement actuel fait du christianisme pour asseoir une politique qui creuse les inégalités sociales et stigmatise les migrants et les Tsiganes.

Nous allons parler d’un service religieux pas tout à fait comme les autres qui a eu lieu le 30 août à Beverly Hills aux Etats-Unis. Justin Bieber, 25 ans, a conduit la louange lors d’un culte à l’Église évangélique «Churchome». Bieber a précisé aux fidèles qu’il ne s’agissait pas d’un show, mais un témoignage de comment Dieu a transformé sa vie.

En consultant attentivement les comptes des derniers synodes d’Eglises réformées outre-sarine, nos collègues ont pu constater que certaines Eglises ont perçu davantage de revenus via l’impôt ecclésiastique, alors que paradoxalement de moins en moins de gens cochent la case «Réformé» sur leur feuille d’impôts. Et pourtant la santé économique des Eglises réformées de Suisse alémanique est excellente.

Le gouvernement algérien continue à fermer les églises protestantes en Kabylie, ainsi que les églises de maison. L’État garantit pourtant la liberté de culte, mais rend de plus en plus difficile l’accès aux autorisations nécessaires.

C’est une polémique bien française, qui a commencé par un tweet, posté peu après la conférence du philosophe Henri Pena-Ruiz, lors de l’Université d’été de La France insoumise. Le tweet disait «on a le droit d’être islamophobe» - un texto pris hors contexte qui a déclenché une avalanche de réactions. 

Des églises rénovées et une rhétorique gouvernementale conservatrice qui s’appuie sur le christianisme : autant de paravents qui cachent en Hongrie une polarisation de la société avec un nombre croissant de sans-abri.