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Vie, mort et après

Assurer le salut à un être cher?

Par
Hugo
Réponse de
Bonjour. Mon père a été a l'époque croyant mais suite à de très nombreux évènements tragiques, il ne crois plus. Sauf que moi maintenant, je me soucie de son avenir après son décès car j'aimerai plus que tout au monde qu'il aille au Paradis, mais quand je lui demande s'il veut redevenir croyant, il me demande pourquoi Dieu lui a fait vivre tout ça s'il était bon et gentil. S'il vous plaît, comment pourrai-je le ramener dans la foi avant de lui assurer le Paradis. Merci.

Bonjour,

Votre souci de la foi et du salut éternel de votre père m’apparaît comme le reflet de votre affection pour lui. Cela me touche. Dans ce contexte, je crains que ma réponse ne soit pas très facile à accepter pour vous. En effet, la possibilité d’assurer le paradis, même pour un être cher, n’appartient qu’à Dieu. C’est par amour (par pure grâce disent les théologiens) que Dieu nous ouvre les portes de son Royaume et non pas à cause de nos mérites. Et la foi n’est pas un mérite. De ce fait, je ne peux pas vous donner de recette pour assurer le paradis à votre Père. En effet, vous n’êtes pas responsable de la foi de votre père.

Mais vous êtes responsable de votre foi devant votre père. Pour exercer cette responsabilité, vous pouvez entreprendre deux choses, mais sans que jamais cela ne vous donne le pouvoir de sauver votre Père. D’une part, ne pas oublier la puissance de la prière. Prier pour votre père, non pas pour son salut qui relève de Dieu seul. Mais prier pour demander à ce que sa relation à Dieu (dont en fin de compte vous ignorez le fond) puisse retrouver le chemin de la confiance. Prier aussi pour que votre manière d’être chrétien soit un moyen dont le Saint-Esprit puisse se saisir pour votre père. D’autre part, plutôt que de chercher à le convaincre, vivez devant lui en chrétien, y compris en tant que chrétien qui peut être confronté à des situations difficiles où l’action de Dieu est incompréhensible ou peu claire. Parlez-lui de comment vous continuez à mettre votre confiance en Dieu. Pour ce qui concerne le jugement final, je vous invite, là encore, à placer votre confiance en Dieu pour vous comme pour votre père.