Rien ne va plus dans la paroisse. Le pasteur Rodolphe Berger tombe en dépression au vu du peu de fréquentations aux cultes du dimanche. Pour une fois, le problème n’est pas financier, un legs important de quelque 500'000 francs a même été reçu dernièrement. Alors que les quelques paroissien·nes restant·es polémiquent sur la façon de donner la sainte cène, les proches du ministre et le conseil de paroisse décident de tenter de redynamiser les activités en cherchant de nouvelles façons de faire. Un petit tour chez les évangéliques pour comprendre pourquoi ils remportent autant de succès? Un jumelage avec une Eglise africaine pour apporter un peu plus de gaieté lors des célébrations? Un concert rock suivi d’un apéritif fourni par le vigneron du village, également conseiller de paroisse? Autant de pistes qui seront explorées avec assiduité par l’ensemble des protagonistes. Et pourquoi ne pas payer les gens pour qu’ils viennent au culte? Après tout, les moyens sont là! Le reste suivra…

«Cette situation quelque peu alarmiste n’est pas si éloignée des préoccupations actuelles des paroisses», souligne Martine Schläppy, présidente de la paroisse de La Côte. L’écriture de la pièce a débuté à six mains, avant le Covid. Elle a mijoté durant plusieurs années. Elle est dédiée à l’une des auteur•es, malheureusement décédée entre temps: Ann Robert, véritable pilier de la paroisse. Pour l’écriture, elle s’était entourée d’Anne Jeanneret et Daniel Bornoz. Ce dernier s’est attelé seul à la finalisation du texte en vue de la prochaine Paroissiade. Une pièce qu’il juge sans prétention, juste destinée à offrir un temps sympathique aux paroissien·nes de La Côte et aux autres spectateur·rices.