Une nouvelle année commence et c’est l’occasion de faire des vœux. Des vœux, ce sont comme des petites bénédictions que l’on sème autour de soi. On souhaite la santé, le bonheur, la joie, l’enthousiasme et plein de bonnes choses à celles et ceux qui vivent autour de nous. Et on le fait à ce moment charnière de la nouvelle année, quelque chose se termine et quelque chose de nouveau est en train de naître. Parce qu’au fond, la fin d’une année rime avec une certaine angoisse ou un deuil: le temps qui nous est imparti n’est pas éternel, mais compté et chaque année qui passe nous rapproche de la fin et de la mort.

«Souviens-toi que tu vas mourir», disaient les anciens philosophes pour nous encourager à ne pas gaspiller notre vie à l’attendre, mais à l’habiter et à la vivre pleinement. Et c’est là mon premier souhait que cette étape nous rappelle la beauté presque douloureuse de la vie et nous remplisse à nouveau de l’enthousiasme d’avancer.

Car la nouvelle année rime avec un nouveau départ. Cette nouveauté révèle quelque chose de la grâce, qui nous relève et nous encourage à continuer de chercher le beau, le juste et le vrai sur cette terre. Oui, laissons derrière nous nos désespoirs et nos lassitudes pour nous remettre sur le chemin de la confiance, de l’espérance et de la charité. Cela nous rendra plus translucides à la lumière du Christ. Et ce monde a besoin des femmes et des hommes qui partagent en paroles, mais surtout en actes, leur espérance d’une vie digne, pleine et belle. Alors, mettons-nous en chemin vers ce Dieu qui vient vers nous et vivons dans cette nouvelle année des instants d’éternité, ces rencontres vivantes avec le Dieu vivant.