Depuis le début de l’année, un groupe œcuménique planche sur la question dans l’arrondissement jurassien des Églises. La réflexion s’est rapidement élargie pour inclure l’association agapa, spécialisée dans le domaine, et l’Hôpital du Jura, très ouvert à la démarche. Le groupe de travail constitué d’aumôniers, d’une sage-femme, de parents concernés, d’un membre d’Agapa et de représentants des Églises s’est ensuite attelé à l’organisation d’une conférence et d’une célébration. En septembre dernier, une psychologue a abordé les différents aspects liés à cette perte souvent gardée secrète au Centre Saint-François de Delémont. Une célébration aura lieu début octobre à Develier dans un cadre intime, elle s’adresse aux couples, familles ou femmes en deuil périnatal, qui pourront laisser une trace symbolique auprès de laquelle il leur sera possible de revenir se recueillir ultérieurement. L’impulsion de départ est toutefois née dans un cadre inattendu, puisqu’elle a été relayée par des aumôniers de homes qui ont observé que la perte d’un enfant durant la grossesse ou à la naissance était un traumatisme qui perdurait jusqu’à la fin de la vie des personnes concernées.