Cela fait maintenant plusieurs années que l’EREN accorde un grand soin aux nombreuses et nombreux bénévoles qui œuvrent en son sein. Pour rappel, une journée des bénévoles de l’EREN aura lieu le 8 septembre. Que cela soit dans le domaine de la jeunesse, dans les différentes aumôneries, lors des célébrations ou dans le cadre des événements paroissiaux, leur engagement est essentiel pour faire vivre les multiples activités de l’Eglise.

Afin de mieux encadrer le travail accompli dans le cadre du bénévolat spécialisé, diverses chartes et conventions ont été rédigées ou sont en cours d’élaboration. Certains domaines comme la jeunesse et l’asile nécessitent des apports spécifiques et un important travail d’ajustement aux réalités actuelles a été réalisé dans tous ces domaines. «Les chartes, les conventions, sont régulièrement relues et cas échéant adaptées aux nouveaux besoins», précise Martine Robert, responsable du secteur bénévolat, «Les chartes définissent les valeurs fondamentales sur lesquelles se référer, tandis que les conventions détaillent les tâches effectuées en fonction des différentes activités», ajoute-t-elle.

Ce printemps, une toute nouvelle charte de l’EREN pour les personnes bénévoles majeures engagées dans les activités/projets auprès des enfants et des jeunes a vu le jour et a été mise en vigueur par le Conseil synodal. «Son élaboration répond à une demande de personnes du terrain qui souhaitaient clarifier le rôle de chacune et de chacun. Si la question du «vivre ensemble», des valeurs ou des «règles d’or» à respecter est évidemment abordée dans l’ensemble des activités, que ce soient les camps ou des activités régulières, il manquait encore une charte spécifique au bénévolat accompli auprès des enfants et des jeunes», souligne Martine Robert.

Un groupe de professionnel·les engagé·es dans la catéchèse pour l’enfance et la jeunesse a ainsi planché sur un document pouvant répondre à cette attente et renforcer au passage les mesures en matière de protection et de prévention. «Il est important de préciser que l’EREN a inscrit le principe de tolérance zéro en ce qui concerne les abus dans les valeurs qu’elle entend défendre depuis de longues années déjà. Ce qui est nouveau, c’est qu’un extrait de casier judiciaire simple et spécial devra désormais être fourni par les personnes qui s’engagent bénévolement», complète Martine Robert.

Concrètement, il appartiendra à chaque bénévole majeur·e œuvrant dans le secteur jeunesse d’introduire la demande d’extrait simple auprès de l’administration fédérale et de le transmettre directement au service des ressources humaines. Dès réception de la charte signée et de l’extrait simple, ce dernier introduira la demande d’extrait spécial. Pour rappel, le casier judiciaire simple concerne des infractions ayant déjà été reconnues, alors que le casier judiciaire spécial concerne des procédures en cours.

«Quelque 90 bénévoles seraient concerné·es par la première demande. Les années suivantes, on peut estimer à une dizaine le nombre de nouvelles personnes qui seraient touchées par cette démarche», précise Martine Robert. Si une personne bénévole devait transmettre un casier judiciaire non vierge, l’information serait directement communiquée au conseiller ou à la conseillère synodal·e référent·e du dicastère de l’intérieur, qui traiterait la situation en toute confidentialité et de manière indépendante. Un renouvellement sera demandé tous les quatre ans.