Pourquoi avoir créé un groupe scout à Vallorbe?

Avec Alain Ledoux, le pasteur de la paroisse réformée de Ballaigues-Lignerolle, nous voulions proposer aux enfants de vivre des activités chrétiennes autrement. Dans un autre cadre que celui du Culte de l’enfance traditionnel. Raison pour laquelle, nous avons lancé un groupe scout ayant une dimension œcuménique. Rapidement, plusieurs communautés chrétiennes locales ont apporté leur soutien au projet.

Les scouts du Mont d’Or, c’est la découverte du scoutisme et de la spiritualité?

Exactement, on apprend à la fois des techniques scoutes tout en ayant un moment de chant ou de prière. Le scoutisme est basé sur les cinq relations de la personne: à soi, aux autres, à son environnement, à son corps et au spirituel. La relation au spirituel dans le scoutisme chrétien est axée sur le message biblique et de l’Evangile. Dans le scoutisme «normal», c’est une spiritualité plus large.

Qu’apprend-on et que fait-on chez les scouts du Mont d’Or?

Ce printemps, la plupart des enfants inscrits ont découvert le scoutisme. Tout est nouveau pour eux, donc on y va pas à pas. On commence par des bricolages, des chasses au trésor ou des jeux. Pour les plus grands, il y aussi des courses d’orientation ou des marches. On attend encore un peu avant d’aller faire un bivouac et dormir à la belle étoile.

Comment se sont passés les premiers mois?

Ça s’est très bien passé. On a eu 28 inscrits dès la première séance. Ce qui est exceptionnel pour un lancement. Lors de cette première moitié d’année, il y a eu quatre rencontres pour commencer plus une soirée autour du feu avec les plus grands.

A la rentrée d’août, quel sera le programme pour les enfants?

Nous avons prévu des rencontres toutes les trois semaines. L’activité classique se déroule le samedi après-midi. Ponctuellement, il y aura un week-end de Noël. L’année prochaine, on pourrait faire un camp durant l’été.

Vous êtes scout depuis 25 ans. Qu’est-ce qui vous plaît tant dans cette activité?

J’adore être à l’extérieur en forêt. Et puis, il y a le vivre-ensemble et l’ambiance avec les personnes avec qui tu partages ces moments. Chez les scouts, on tisse des amitiés et on vit des réussites d’expériences collectives. Aujourd’hui, j’ai envie de transmettre les connaissances que j’ai apprises comme faire un feu, construire un camp ou dormir à la belle étoile. La transmission des savoirs, c’est l’une des composantes principales du scoutisme. Et j’ai envie que ça se perpétue.