Quelle confirmation?
Les catéchumènes vont vivre leur confirmation à une date ultérieure. Que signifie confirmer? Le verbe vient de la racine latine «firmus» qui veut dire «ferme». Le premier sens en français est donc «rendre plus ferme», « fortifie». Dans Marc 16:20, les Onze proclament la Bonne Nouvelle, «le Seigneur confirmant la Parole par les signes les accompagnant». Ici, le verbe grec «confirmer» signifie aussi «mettre en vigueur».
L'agent de la confirmation
D’où vient cette mise en vigueur? Un chant de Taizé le dit bien: «Que l’Esprit de Jésus-Christ, esprit d’amour, confirme ton cœur.»
Dans le Nouveau Testament, le baptême d’eau est comme complété par le baptême de l’Esprit Saint. Jean-Baptiste avouait déjà que son baptême d’eau était incomplet et que Jésus baptiserait par l’Esprit saint. Les orthodoxes, fidèles à cet enseignement, après avoir baptisé un nourrisson, le confirment tout de suite. Cela consiste à l’oindre d’huile, cette huile symbolisant l’Esprit saint.
Que rendre plus ferme?
Le baptême au nom de Jésus, par l’Esprit saint qui nous visite, nous donne une nouvelle identité: celle d’enfant de Dieu. Ce n’est plus notre nationalité, notre beauté physique, notre statut social, notre QI, nos compétences sportives qui assurent notre identité. L’amour de Dieu, par l’Esprit saint, nous donne une nouvelle identité en Christ, bien plus solide et vraie que celle provenant de la société.
Lorsqu’un jeune confirme, à l’adolescence, il est en train de vivre ce combat intérieur pour affirmer son identité. A ce moment-là, ne devrions-nous pas prier avec lui pour que l’Esprit saint l’inonde de l’amour de Dieu, le fortifie dans sa recherche d’identité, celle d’enfant de Dieu? Et nous chrétiens les accompagnant, nous avons aussi besoin d’être confirmés de la même manière (voir aussi en page 36-37).