Le génocide arménien évoqué lors de la visite à Rome de Karekin ll
15 novembre 2000
Engagement à poursuivre le dialogue oecuménique, invitation en Arménie, dénonciation commune du "génocide" subi par les Arméniens pendant la première guerre mondiale: tels sont les points d'orgue de la première visite officielle au Vatican de Karekin II, catholicos (patriarche suprême) de tous les Arméniens du Saint-Siège d'Etchmiadzin
Jean-Paul ll et Karekin ll constatent, dans un communiqué commun, que "le 20e siècle a été marqué par une violence extrême. Le génocide arménien, au début du siècle, a constitué le prologue aux horreurs qui ont suivi."
C'est la première fois, a commenté le journal La Republica (Rome) que "les mots 'génocide arménien" apparaissent dans un document public du Vatican. Pour des raisons diplomatiques, et tenant compte des délicates relations avec la Turquie, pays musulman, le Saint-Siège avait toujours évité de s'exprimer directement." Le journal rappelle que pendant la première guerre mondiale, quand il y avait encore l'empire ottoman, "les soldats turcs on tué plus d'un million et demi d'Arméniens (en Anatolie)", même si la Turquie nie le génocide dont les Arméniens l'accuse.
La même semaine, des cris de joie et des applaudissements ont accueilli l'annonce par le Sénat français de la reconnaissance par la France du génocide arménien. La Suisse, elle, n'a toujours pas reconnu le génocide arménien.
C'est la première fois, a commenté le journal La Republica (Rome) que "les mots 'génocide arménien" apparaissent dans un document public du Vatican. Pour des raisons diplomatiques, et tenant compte des délicates relations avec la Turquie, pays musulman, le Saint-Siège avait toujours évité de s'exprimer directement." Le journal rappelle que pendant la première guerre mondiale, quand il y avait encore l'empire ottoman, "les soldats turcs on tué plus d'un million et demi d'Arméniens (en Anatolie)", même si la Turquie nie le génocide dont les Arméniens l'accuse.
La même semaine, des cris de joie et des applaudissements ont accueilli l'annonce par le Sénat français de la reconnaissance par la France du génocide arménien. La Suisse, elle, n'a toujours pas reconnu le génocide arménien.
