Saint-Valentin:La création du monde vue par la peintre genevoise Corinne Vonaesch
12 février 2001
Corinne Vonaesch, artiste-peintre, a choisi la Saint-Valentin pour le vernissage de sa nouvelle exposition au Centre de rencontres de Cartigny dans le canton de Genève
Ses nouvelles œuvres intitulées “Création” expriment l’origine du monde.Elle veut redonner à l'Eglise le goût du visible. Elle expose du 14 février au 4 mars dans un endroit réputé de la campagne genevoise. D’emblée les sept jours de la création, illustrés par l’artiste, à la fois se démarquent de ses tableaux précédents et en même temps gardent un air de famille. Cette thématique nouvelle, qu’elle traite avec originalité en utilisant la technique de la peinture acrylique, s’inscrit dans le monde biblique que l’artiste a déjà exploré, notamment avec une série de vingt et un tableaux inspirés de l’Evangile de Jean.
Faussement naïves, ces sept toiles expriment l’origine du monde à l’aide d’effets de lumière et de couleurs particulièrement réussis. Le style très personnel de Corinne Vonaesch la rapproche de l’expressionnisme: "Il faut un grand amour, capable d’inspirer et de soutenir cet effort continu vers la vérité, cette générosité tout ensemble et ce dépouillement profond qu’implique la genèse de toute œuvre d’art. Mais l’amour n’est-il pas à l’origine de toute création?” Si l’artiste se retrouve dans cette citation de Matisse, c’est que pour elle aussi, l’expression artistique est une conjugaison amoureuse. Chez elle prédominent l’intuition et l’imagination, la vision prend le pas sur la connaissance intellectuelle. Certaines toiles font un détour par l’abstraction pour mieux être comprises: car, pour exprimer de manière nouvelle, certaines images bibliques, ce détour est nécessaire.
§VisagesSeize autres tableaux figurent à l’exposition. Ils ont pour thèmes des visages comme autant de portes vers l’humain. Reliquats des études en psychologie de l’artiste ou signes d’une sympathie pour l’humanité, ou les deux à la fois? Ils sont à coup sûr des signes d’émotions.
Si Corinne Vonaesch travaille seule dans son atelier de Bernex, ses œuvres, elles, appellent à tisser des liens avec la création toute entière et avec les êtres humains jusque dans leurs singularités.
Une indéniable dimension spirituelle traverse ses toiles. Elle cherche à créer sa propre iconographie chrétienne dans le monde d’aujourd’hui en relevant le double défi de donner à l’illustration religieuse une place dans notre société et à l’Eglise le goût renouvelé du visible. L’œuvre d’art, contrairement aux images cinématographiques, télévisuelles ou virtuelles, est immobile. Son mouvement est intérieur. Elle requiert le temps, la distance et la sympathie. Alors peut naître la contemplation et le voyage de l’esprit!
Faussement naïves, ces sept toiles expriment l’origine du monde à l’aide d’effets de lumière et de couleurs particulièrement réussis. Le style très personnel de Corinne Vonaesch la rapproche de l’expressionnisme: "Il faut un grand amour, capable d’inspirer et de soutenir cet effort continu vers la vérité, cette générosité tout ensemble et ce dépouillement profond qu’implique la genèse de toute œuvre d’art. Mais l’amour n’est-il pas à l’origine de toute création?” Si l’artiste se retrouve dans cette citation de Matisse, c’est que pour elle aussi, l’expression artistique est une conjugaison amoureuse. Chez elle prédominent l’intuition et l’imagination, la vision prend le pas sur la connaissance intellectuelle. Certaines toiles font un détour par l’abstraction pour mieux être comprises: car, pour exprimer de manière nouvelle, certaines images bibliques, ce détour est nécessaire.
§VisagesSeize autres tableaux figurent à l’exposition. Ils ont pour thèmes des visages comme autant de portes vers l’humain. Reliquats des études en psychologie de l’artiste ou signes d’une sympathie pour l’humanité, ou les deux à la fois? Ils sont à coup sûr des signes d’émotions.
Si Corinne Vonaesch travaille seule dans son atelier de Bernex, ses œuvres, elles, appellent à tisser des liens avec la création toute entière et avec les êtres humains jusque dans leurs singularités.
Une indéniable dimension spirituelle traverse ses toiles. Elle cherche à créer sa propre iconographie chrétienne dans le monde d’aujourd’hui en relevant le double défi de donner à l’illustration religieuse une place dans notre société et à l’Eglise le goût renouvelé du visible. L’œuvre d’art, contrairement aux images cinématographiques, télévisuelles ou virtuelles, est immobile. Son mouvement est intérieur. Elle requiert le temps, la distance et la sympathie. Alors peut naître la contemplation et le voyage de l’esprit!