Le Prix Niwano de la paix décerné à un prêtre palestinien
21 février 2001
Le Prix Niwano, qui sera remis le 10 mai prochain à Tokyo à Elias Chacour, prêtre catholique palestinien qui prêche la paix, est un message adressé à toutes les parties en conflit à Jérusalem et ailleurs
La Fondation exprime sa grande estime pour sa capacité de prêcher la récopnciliation en faisant appel à l'éducation. La Fondation fait référence aux instituts qu'Elias Chacour a mis en place et où des jeunes juifs, musulmans et chrétiens étudient côte à côte.
Elias Chacour est un ardent défenseur de la paix et de la justice en Terre Sainte. Prédicateur au message clair, il a écrit de nombreux ouvrages et son livre Blood Brothers (Frères de sang) a été traduit en 28 langues. En 1996, s'exprimant à la Conférence méthodiste mondiale à Rio de Janeiro, Elias Chacour avait souligné que la Terre Sainte était vidée de ses propres chrétiens et que ceux qui restaient dans la région étaient impuissants et sans voix. Il a critiqué les touristes chrétiens qui viennent visiter la Terre Sainte mais ne rencontrent pas les chrétiens de la région. "Les pierres vivantes sont plus importantes que les lieux saints", a-t-il dit.
Il a aussi rappelé que Dieu n'appartient pas seulement aux chrétiens ni à une communauté en particulier. "Dieu n'est pas un Dieu tribal. N'étant pas tribal, Dieu ne peut plus être le Dieu d'Israël ou de l'Eglise ou même du christianisme. Nous n'avons pas le monopole de Dieu ou de l'Esprit Saint."
Elias Chacour est un ardent défenseur de la paix et de la justice en Terre Sainte. Prédicateur au message clair, il a écrit de nombreux ouvrages et son livre Blood Brothers (Frères de sang) a été traduit en 28 langues. En 1996, s'exprimant à la Conférence méthodiste mondiale à Rio de Janeiro, Elias Chacour avait souligné que la Terre Sainte était vidée de ses propres chrétiens et que ceux qui restaient dans la région étaient impuissants et sans voix. Il a critiqué les touristes chrétiens qui viennent visiter la Terre Sainte mais ne rencontrent pas les chrétiens de la région. "Les pierres vivantes sont plus importantes que les lieux saints", a-t-il dit.
Il a aussi rappelé que Dieu n'appartient pas seulement aux chrétiens ni à une communauté en particulier. "Dieu n'est pas un Dieu tribal. N'étant pas tribal, Dieu ne peut plus être le Dieu d'Israël ou de l'Eglise ou même du christianisme. Nous n'avons pas le monopole de Dieu ou de l'Esprit Saint."