« Personne n’est à l’abri » : coup d’envoi de la campagne de recherche de fonds du Centre social protestant
9 mars 2001
Ce printemps, l’accent est mis sur la précarité, qu’elle soit matérielle, liée à des problèmes de santé physique et psychique, ou qu'elle découle de l’absence de statut de séjour légal et durable
A Genève comme à Neuchâtel, les Centres sociaux protestants ont rappelé lors d'une conférence de presse, que les gens qui font appel à leurs services sont souvent des travailleurs dont les revenus suffisent à peine à assumer les besoins vitaux et qui, à la moindre dépense imprévue, se retrouvent dans une situation périlleuse. Il y a aussi ceux qui traversent une période difficile à la suite d'un décès, une séparation, une maladie ou la perte d’un emploi. Il faut y ajouter toutes les personnes qui ont besoin d’un accompagnement social important, les retraités qui ne peuvent souvent pas nouer les deux bouts, et tous les clandestins qui vivent en Suisse romande et ne bénéficient pas des protections élémentaires. Enfin il ne faut pas oublier les réfugiés titulaires du permis F qui n’a de provisoire que le nom. L’objectif des CSP est de tout mettre en œuvre pour atténuer les difficultés de ses consultants, notamment en leur offrant une écoute, un soutien, des conseils, ainsi qu’en entreprenant toutes les démarches administratives nécessaires.
L'an passé, 604 cas nécessitant l’ouverture d’un dossier ont été traités à Genève et 528 à Neuchâtel.
L'an passé, 604 cas nécessitant l’ouverture d’un dossier ont été traités à Genève et 528 à Neuchâtel.