Au nom de la primauté des droits de l’enfant, la CES rappelle son refus d’institutionnaliser « cette situation d’adoption qui semble gommer toute différence sexuelle. » Selon la CES, ce n’est pas à l’enfant d’offrir à un couple homosexuel un statut de reconnaissance sociale. « La parenté n’est pas un droit mais comporte surtout des devoirs. (…) Et le devenir humain, affectif et relationnel de chaque enfant nécessite la possibilité de pouvoir aller et venir entre un père et une mère, donc entre deux pôles sexués différents. (…) Pour pouvoir devenir adulte, l’enfant est appelé à découvrir, à accepter et à assumer la différence et l’interaction homme-femme. Toute différenciation va à l’encontre de son développement personnel, relationnel et affectif. »