Tout sous un même toit!
En Suisse romande, le web protestant reproduit la complexité des Églises protestantes. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’intervention du théologien geek neuchâtelois Nicolas Friedli, il y a quelques années aux assises du web protestant. Le problème, c’est que les personnes un peu plus distanciées ne sont pas forcément à l’aise avec les institutions. Un couple qui souhaite une cérémonie religieuse va probablement chercher «mariage protestant» sur internet. Pas sûr que les heureux fiancés sachent qu’ils appartiennent à l’EERV, à l’EREN ou à l’EPG par exemple.
Cette idée que le web devrait se mettre au service de ses lecteurs plutôt que d’imposer aux internautes la complexité des structures qui produisent les structures m’a accompagné tout au long des travaux de réflexion qui ont mené à la refonte du site Réformés.ch. En cherchant dans les archives, on se rend rend compte que c’était le projet de Réformés.ch dès le lancement de sa première version début 2013. «Partez à la découverte du protestantisme réformé en Suisse romande. Nos Églises et nos institutions diverses se présentent à vous», pouvait-on lire alors en page d’accueil du site.
Bien sûr qu’aujourd’hui comme il y a plus de cinq ans, il est compliqué de trouver un terrain d’entente entre des rédactions aux cultures différentes. Je suis donc heureux de pouvoir présenter aujourd’hui un site qui regroupe toute l’offre à destination du public réformé —et du grand public en général— sur une seule et même plateforme qui regroupe la diversité de nos projets éditoriaux.
Et nous avons également choisi d’offrir une place de choix aux communications d’Églises et aux articles d’opinion sur cette nouvelle mouture. Mais là, le contrat avec nos lecteurs doit être clair. Nous avons notamment pensé à un univers visuel permettant aux lecteurs de s’y retrouver. Il important de savoir si ce qu’on lit est écrit par un journaliste respectant certaines règles ou par un chargé de communication qui en respecte d’autres.
Bref, Réformés.ch ambitionne d’être un média complet. Et j’espère que vous l’adopterez.
Quant à l’agence Protestinfo, elle ne va pas disparaître. Elle va simplement se recentrer sur son métier de base, proposer une offre éditoriale aux professionnels du journalisme. En fait, l’idée est la même: penser nos sites prioritairement en fonction du public à qui ils s’adressent.