Les luthériens demandent aux Etats de protéger les réfugiés
La Fédération luthérienne mondiale a mis en garde les gouvernements contre le danger de dresser des murs d’isolation et de peur. Les chefs d’Etat devraient plutôt s’acquitter de leurs obligations internationales en protégeant les réfugiés, peut-on lire dans une déclaration publiée à Genève à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
Les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté doivent accueillir les réfugiés à bras ouverts — c’est ce qu’ont exigé Musa Panti Filibus, président de la Fédération luthérienne mondiale, et Martin Junge, secrétaire générale de celle-ci. Les nombreux conflits comme ceux auxquels on assiste en Syrie, au Soudan du Sud, en Somalie et en République démocratique du Congo doivent faire l’objet de solutions politiques.
D’après les informations de l’ONU, le nombre de personnes fuyant la guerre, la violence et les persécutions a atteint de nouveaux sommets. A la fin 2016, 65,6 millions d’hommes, de femmes et d’enfants avaient perdu leur foyer. L’ONU a célébré le 20 juin la journée mondiale des réfugiés. Le département d’entraide mondiale de la FLM fournit dans les pays pauvres un soutien humanitaire et au développement à environ 2,7 millions de personnes, dont de nombreux réfugiés. La FLM se compose de 145 Eglises, qui comptent plus de 75 millions de fidèles.