Festival des « chercheurs de sens » à Lausanne
13 mars 2007
Samedi 17 et dimanche 18 mars, quelque 200 jeunes sont attendus à Lausanne pour écouter des témoignages de vie saisissants et forts : Tim Guénard, ancien boxeur maltraité par son père et abandonné par sa mère, s’occupe aujourd’hui de jeunes en difficultés
Nicolas Buttet, avocat et politicien au début de sa carrière, est devenu ermite et a fondé la communauté Eucharistein en Valais, qui a pour but l’accueil de jeunes marginalisés. Il a également ouvert un institut à Fribourg où des personnalités scientifiques viennent donner leur point de vue sur l’homme, sous l’angle philosophique, anthropologique et théologique. L’originalité de ce festival réside dans son ton direct et pratique. Il donne des pistes concrètes aux jeunes qui cherchent un autre sens dans la vie que le matérialisme. Toutes les spiritualités et confessions, athées et croyants, sont également les bienvenus ; le but n’est pas de faire du prosélytisme mais d’offrir des témoignages. Des moments de musique et de célébrations auront lieu dans différents endroits ; à 13 heures dimanche, un culte où officieront les pasteurs Martin Hoegger (réformé) et Martial Deléchat (méthodiste) aura lieu à la chapelle méthodiste (place de la Riponne 7), simultanément à la Messe célébrée par Mgr Genoud à la basilique Notre-Dame ; des lectures identiques seront faites dans les deux lieux et des échanges de participants sont prévus. Les organisateurs de ces événements, la communauté catholique à vocation œcuménique du Chemin Neuf, dans laquelle sont engagés des membres de différentes Eglises (catholiques, réformés, anglicans, luthériens, évangéliques, orthodoxes), et le mouvement international Fondacio « Chrétiens pour le monde », qui rassemble des chrétiens catholiques, orthodoxes et protestants dans un esprit œcuménique, ont voulu faire un geste d’unité « concret et sans blabla inutile ». Ces jeunes souhaitent être aujourd’hui traités « autrement que comme des consommateurs, comme des pions au service de la rentabilité. La vie peut être porteuse d’espoir, de solidarité, d’amitié entre les uns et les autres. Tel est le message transmis les 17 et 18 mars sur le territoire de la paroisse Notre Dame ».