L’énigme de Noël
La période de l’Avent est toujours pour moi un temps d’effervescence. Parfois joyeuse, parce qu’il est amusant de préparer des décorations, des biscuits, de déambuler dans les marchés de Noël et de partager de bons moments autour d’un thé ou d’un vin chaud… Mais cela tourne souvent à l’agitation intérieure, tant il y a à faire pour la maison, les enfants, les fêtes de Noël paroissiales, les repas de famille et autres sollicitations…
Hier, alors que mon cerveau était en ébullition pour savoir de quoi je pourrais bien parler dans ma plume, je me suis arrêtée sur un jeu d’énigme auquel mon mari était occupé. Vous savez, ce genre de jeu où il faut déplacer 2 allumettes pour pouvoir résoudre l’équation… impossible de résister au défi (moi j’ai trouvé et vous ?)
Cela m’a fait me poser la question : pour résoudre mon problème de Noël à moi, que faudrait-il que je change dans ma manière d’aborder cette période ? Est-il vraiment nécessaire de prévoir tout en grand, ou est-il envisageable de simplifier certaines choses : ne décorer que le salon, simplifier le repas prévu, renoncer à une ou l’autre activité, accepter simplement peut-être que tout ne soit pas parfait et faire confiance à la bienveillance des personnes qui m’entourent ?
Cette énigme me renvoie aussi au mystère de Noël, de ce Dieu qui a choisi de venir au monde dans un petit enfant, pour partager tout ce qui fait nos vies et notre quotidien, comme pour l’illuminer de l’intérieur.
Et si j’utilisais quelques-unes de ces allumettes pour m’allumer quelques bougies, avec de la bonne musique de circonstance, en prenant simplement le temps d’habiter ce temps de fête, de faire la place à ce Dieu venu habiter notre humanité, le laisser me rejoindre dans tout ce qui m’encombre et me stresse ? En laissant de la place aussi dans mes prières et mes pensées pour chaque personne qui lira ses lignes : que Dieu vous éclaire et vous accompagne dans tout ce que vous vivez, belles fêtes à vous !