Des méthodistes britanniques relaient les espoirs de paix de leurs homologues argentins

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Des méthodistes britanniques relaient les espoirs de paix de leurs homologues argentins

20 février 2012
New York, le 20 février (ENInews) – Des responsables méthodistes anglais et argentins prient ensemble pour la paix entre leurs deux pays. En cause, le litige territorial entre le Royaume-Uni et l’Argentine concernant les îles Malouines. Le conflit avait fait plus de 1000 victimes en 1982.

Dans une réponse adressée à l’Eglise méthodiste d’Argentine, le pasteur Leo Osborn et Mme Ruth Pickles, président et vice-présidente de la Conférence méthodiste de Grande-Bretagne, ont écrit: « Nous prions pour que la rhétorique de confrontation fasse place à des paroles de paix et de réconciliation. »

Début février, l’évêque argentin Frank de Nully Brown avait écrit à l’Eglise méthodiste de Grande-Bretagne. Dans sa lettre, il exprimait son souhait que leurs gouvernements résolvent leurs différends de manière pacifique, a indiqué l’Agence de communication d’Amérique latine et des Caraïbes.

Rôle de l'ONU à réaffirmer

Les Malouines, archipel situé à 250 milles nautiques (460 km) des côtes de l’Argentine, est administré par le Royaume-Uni mais les deux pays revendiquent les îles. Le 2 avril 1982, l’armée argentine envahit les Malouines, suscitant une riposte militaire immédiate du Royaume-Uni, qui reprit le territoire en deux mois. Le conflit a coûté la vie a plus de 1000 soldats et civils.

A l’approche du 30e anniversaire de cette guerre, le débat sur la possession des îles s’enflamme à nouveau dans les deux pays. Les eaux territoriales des Malouines sont très poissonneuses et l'on estime que d’importantes réserves de pétrole s’y trouvent. Récemment, l’armée britannique a envoyé des navires de guerre dans la région pour procéder à des exercices.

Dans leur lettre, le pasteur Osborn et Mme Pickles ont exprimé leur opposition à tout conflit. « Peu importe à quel point les préoccupations et les différends sont complexes et frustrants, nous prenons le parti de la paix et nous nous élevons contre la guerre. »

 Ils ont écrit qu’ils soutenaient le droit de chacun à revendiquer une identité et le droit à l’autodétermination, souhaitant que « le rôle de l’ONU dans la résolution de litiges entre Etats membres soit réaffirmé ». (342 mots-ENI-12-F-0024-JMP) »