Quelle est la place de la Cène dans le culte réformé?
Date
Thème
Rites et fêtes chrétiennes
Quelle est la place et la signification de la Sainte-Cène dans le culte réformé? Il mesemble très différent de celle dans le catholicisme, même assez différente de celle dans une église luthérienne. parfois elle me paraît presque comme un appendice à la prédication, et non comme un élément ayant sa valeur et son message en soi, tout seul. est-ce juste que la Cène a, dans le culte réformé, beaucoup plus un "air" de repas communautaire que d'un sacrifice comme lors d'une messe? pouvez-vous m'éclairer là-dessus? Merci beaucoup!
Répondant
Heinz Birchmeier
Réponse
Bonjour Inadv
La place de la Sainte Cène est en effet assez différente de celle de la messe
catholique. Elle n’est cependant pas un appendice à la prédication, mais bien
un complément de celle-ci. C’est la parole audible Ÿ suivie (ou précédée…)
par la parole visible Ÿ, un acte sacramentel qui les résume toutes. Si la Cène
a aussi un air Ÿ de repas communautaire, c’est parce que c’est aussi un de
ses éléments, puisqu’elle préfigure le banquet messianique Ÿ, selon les paroles
de Jésus Je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai,
nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père Ÿ. La première Cène était d’ailleurs
bien un repas communautaire.
A la différence de la messe, la Sainte Cène n’est pas la réactualisation d’un
sacrifice. Le célébrant n’est pas un prêtre, S’il s’agit en général d’un pasteur,
c’est une question de discipline ecclésiastique. Mais un laïc peut recevoir
une délégation pastorale.
Mais le réformé croit aussi à la présence réelle du Christ ressuscité dans
l’acte de la communion. Mais à la différence de la messe, cette présence n’est
pas contenue dans les éléments trabssubstantiés Ÿ (pardon pour le néologisme)
par le prêtre, mais dans l’acte de les recevoir. C’est l’Esprit Saint qui est ici
l’agent dynamique.
La place de la Sainte Cène est en effet assez différente de celle de la messe
catholique. Elle n’est cependant pas un appendice à la prédication, mais bien
un complément de celle-ci. C’est la parole audible Ÿ suivie (ou précédée…)
par la parole visible Ÿ, un acte sacramentel qui les résume toutes. Si la Cène
a aussi un air Ÿ de repas communautaire, c’est parce que c’est aussi un de
ses éléments, puisqu’elle préfigure le banquet messianique Ÿ, selon les paroles
de Jésus Je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai,
nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père Ÿ. La première Cène était d’ailleurs
bien un repas communautaire.
A la différence de la messe, la Sainte Cène n’est pas la réactualisation d’un
sacrifice. Le célébrant n’est pas un prêtre, S’il s’agit en général d’un pasteur,
c’est une question de discipline ecclésiastique. Mais un laïc peut recevoir
une délégation pastorale.
Mais le réformé croit aussi à la présence réelle du Christ ressuscité dans
l’acte de la communion. Mais à la différence de la messe, cette présence n’est
pas contenue dans les éléments trabssubstantiés Ÿ (pardon pour le néologisme)
par le prêtre, mais dans l’acte de les recevoir. C’est l’Esprit Saint qui est ici
l’agent dynamique.
