En ministère à Strasbourg, où elle a cofondé une antenne inclusive, puis diacre dans l’Eglise française de Zurich, chargée des familles, de la jeunesse, de la revitalisation communautaire et des migrants, Joan Charras-Sancho se définit comme «suiveuse du Christ» dans toutes ses missions, qui l’ont toujours menée vers l’innovation et les défis, ses terrains favoris.

Comment parler de spiritualité avec des jeunes?

En soignant le lien de confiance avec eux… Et en permettant aux jeunes de nos communautés de porter des projets qui leur correspondent, en leur faisant confiance, en les épaulant, en les outillant. Enfin, en intégrant la jeunesse dans le programme de législature, ce que l’EERV a fait pour la période 2024-2029, dans une perspective de solidité et d’agilité, de souplesse, ce que j’adore.

Comment innover, ici?

Mon prédécesseur, Marc Rossier, a mis en place un système très structuré avec plein d’ouvertures possibles à la nouveauté, relié à une série d’acteurs et d’actrices dans la jeunesse, très en dialogue avec différentes structures. Le réseau Jack compte 600 jeunes formés, dont 200 investis dans des projets, avec des talents et des idées: tout cela constitue des bases qui me rassurent.

Un sujet qui vous tient à cœur?

Je me réjouis que dix jeunes Jacks soient entrés au Synode lors des élections au printemps: je serai attentive au dialogue entre l’institution et cette grande tribu!