Photo: CC (by-nc-nd) Howard Russell

(RNS/protestinter)

Environ la moitié des Américains savent que les Eglises apportent de la nourriture et donnent des vêtements aux pauvres, mais selon une nouvelle étude, peu de gens sont au courant des autres services sociaux que proposent les communautés religieuses. L’association LifeWay Research qui propose assistance et conseils aux Eglises a constaté que 60% des Américains pouvaient citer des églises qui avaient fourni de la nourriture aux plus démunis, ces six derniers mois. La moitié d’entre eux était également au courant que certaines Eglises donnaient des vêtements aux personnes qui ont en besoin.

Or des pourcentages minimes parmi les 1'000 Américains interrogés savaient que des membres d’Eglises offraient de la formation professionnelle ou aidaient les migrants à apprendre l’anglais (13%), se proposaient comme famille d’accueil (12%) ou apportaient de l’aide pour effectuer les déclarations d’impôts (8%). «A moins d’avoir reçu de l’aide d’une église – ou de s’être impliqué pour soutenir les autres – ces programmes passent sous le radar», constate Scott McConnell, directeur général du bureau d’études évangélique de Nashville, dans le Tennessee.

Environ un tiers des Américains sont au courant du travail des Eglises dans l’aide aux victimes de désastres (39%) et l’hébergement des sans-abri (33%). Mais un quart seulement savent que des membres d’Eglises rendent visite aux prisonniers (25%) ou proposent des programmes extrascolaires (24%). Bien que la Bible parle de donner sa chemise aux dénudés et de nourrir les affamés, un nombre important d’Américains ignorent que les Eglises sont actives dans l’aide sociale. L’étude a répertorié 13 programmes d’assistance.

Les enquêteurs n’ont pas été surpris d’apprendre que les personnes qui fréquentaient les Eglises étaient davantage au courant de ces activités. Près d’un tiers (30%) des gens qui vont à l’église au moins une fois par mois connaissent des communautés qui ont donné des cours particuliers à des enfants. Seulement 8% des personnes qui y vont moins d’une fois par mois le savaient.