Souvent, on a pensé que le catéchisme était la phase d’apprentissage et qu’après la confrmation, «on savait»! On savait quoi? «Je sais que je ne sais rien» aurait dit Socrate, eh bien, être Jack, c’est admettre que l’on est toujours en chemin dans sa foi. Et pour poursuivre son chemin, on est appelé à témoigner, à partager, à échanger, à se remettre en question aussi, souvent!

Paul nous dit dans la première épître aux Corinthiens: «Libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afn de gagner le plus grand nombre».

Au départ quand on devient Jack, on a l’impression d’être monté en grade, d’avoir une importance plus grande que les autres: on est un responsable. Mais très rapidement, on est forcé de comprendre que loin d’être supérieur, on est en fait un serviteur. En étant Jack, on devient en jargon EERV «Jeune accompagnant de camp et de KT». Ce n’est pas un titre que l’on reçoit après la confrmation, c’est une formation que l’on fait et dans laquelle on acquiert des notions d’animation, de gestion de groupe et d’organisation.

Une première formation a lieu pour être animateur dans chaque région de l’EERV et, ensuite, une deuxième étape de formation se fait au niveau cantonal pour devenir «responsable d’activité». En parallèle de ces formations de Jack, on peut également se former avec J+S en «Sport de camp et trekking» et avoir ainsi une reconnaissance fédérale pour organiser des camps. Etre un Jack, ce n’est donc pas seulement accompagner un ministre et suivre ses demandes. Etre un Jack, c’est proposer des thèmes, proposer des activités, s’investir pleinement dans l’organisation de camp que l’on aurait aimé avoir pour soi-même!

S’engager comme Jack, c’est être serviteur, serviteur de sa communauté, serviteur de ceux que l’on accompagne…

S’engager comme Jack, c’est être serviteur, serviteur des plus petits et des plus faibles d’entre nous…

S’engager comme Jack, c’est être serviteur, serviteur de l’Eglise, serviteur du Christ…

Ce n’est pas en prêchant de haut que l’on atteint la foule, c’est en étant dans la foule, en étant la foule. Quand un jeune s’engage, il n’est pas supérieur, il est au service de l’Eglise universelle, au service de celui, qui, au lieu d’être couronné, a accepté d’offrir sa vie pour tous.