Les Églises réformées romandes signent pour un festival jeunesse

En 2022, les jeunes réformés romands auront leur festival. Image d'illustration. © iStock/gilaxia / En 2022, les jeunes réformés romands auront leur festival. Image d'illustration. © iStock/gilaxia
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En 2022, les jeunes réformés romands auront leur festival. Image d'illustration. © iStock/gilaxia
En 2022, les jeunes réformés romands auront leur festival. Image d'illustration. © iStock/gilaxia

Les Églises réformées romandes signent pour un festival jeunesse

4 juin 2021
Les jeunes réformés auront leur festival en 2022. La Conférence des Églises réformées romandes a accepté un budget de 150'000 fr., lors de son assemblée de printemps.

24 heures de fête, de quoi redonner le sourire à une jeunesse en manque de rencontres et de communion depuis un an. La Conférence des Églises réformées romandes (CER) a, en effet, accepté de soutenir à hauteur de 150'000 fr. le festival jeunesse 2022 prévu à Neuchâtel, lors de son assemblée générale du 29 mai, en visioconférence. Reste à motiver les troupes, car le festival destiné aux 14-25 ans se veut par et pour les jeunes, accompagnés par les responsables jeunesse cantonaux. Si le projet  est né en écho au festival Réform’Action organisé à Genève en novembre 2017, son ancrage romand et dans la société sont prioritaires. Prochaine étape: réunir une trentaine de jeunes en novembre prochain à Charmey pour poser les premières pierres, tant en termes de contenus que d’organisation, en espérant que les intéressés répondent présents.

Présence sur la toile

Les Églises membres de la CER se sont également retrouvées autour de la volonté d’une présence numérique, aiguisée par la pandémie de coronavirus et les initiatives  qui ont germé sur la toile depuis le printemps dernier, pour rester en lien avec les communautés croyantes. Le projet «Stimuler la présence numérique des lieux d’Église», porté par Michel Kocher, directeur de Médias-pro, l’Office protestant des médias de la CER, sera présenté en détail lors de la prochaine assemblée, à l’automne, et dans la foulée son budget soumis au vote. Pour l’heure, les représentants des Églises ont salué le projet qui propose notamment de produire des formats digitaux émanant des lieux d’Église, mais aussi des formations, avec pour objectif d’affûter la culture numérique des Églises et de leurs représentants. Estimé à 150'000 fr., les coûts seraient pris sur les fonds économisés par la CER en 2020, qui s’élèvent à un peu plus de 200'000 fr.

Des professions d’avenir

Enfin, les Églises ont échangé sur la question des ministères émergents, soit de l’engagement des professionnels sur le terrain de la mission, hors pasteurs et diacres. Face au manque de repourvues commun aux différentes Églises cantonales, la diversification des métiers d’Église n’est plus une musique d’avenir. Faut-il soutenir ou freiner ce mouvement? Une avancée romande est-elle souhaitable? L’heure n’est pas à la coordination, tant les priorités et les réalités diffèrent d’un canton à l’autre. Le rapport de l’Office protestant de la formation a néanmoins eu le mérite d’emmancher le débat.

Quant à la motion de l’Église réformée neuchâteloise demandant un soutien commun à EcoEglise – qui encourage les communautés religieuses à la transition écologique en fournissant notamment outils et ressources en ligne –, elle a été rejetée. Si la volonté de s’engager dans la transition écologique n’est pas contestée, c’est le besoin de coordination entre différents engagements des Églises sur ces questions qui a motivé ce refus, avec le souhait que les motionnaires reviennent à l’automne avec une autre proposition.