Un coup de pouce écologique aux communautés
Changer les habitudes d’une paroisse, facile à dire, mais en pratique cela peut être une vraie source de conflits ! Et pourtant, les défis écologiques imposent de changer nos pratiques d’Église. C’est pour accompagner ces changements qu’est né le réseau romand ÉcoÉglise. «Notre approche est bienveillante», explique Lara-Florine Schmid, coordinatrice. «Nous cherchons à élargir les pratiques, à repenser certaines choses, mais toujours de manière ludique et valorisante. Par exemple, organiser une journée ‹fun› pour venir à l’église avec le moyen de transport le plus original, repenser le mode et la valeur du travail de vaisselle et de nettoyage, créer un jardin participatif ouvert sur le quartier… » ÉcoÉglise a une expertise du réseau ecclésial, et s’appuie sur une lecture écologique de la Bible. «Nous visons un changement de cœur, tout en respectant la liberté de la communauté, qui fait ses choix avec ses atouts et ses faiblesses.»
Comment?
L’écodiagnostic est un outil flexible et volontaire qui offre une grille d’analyse pour déterminer les endroits où des actions seraient pertinentes. Trois niveaux valident le nombre et la qualité des actions engagées. Les communautés qui le souhaitent peuvent également s’inscrire au programme de management environnemental Coq vert.
Pour qui?
Les communautés chrétiennes qui ont envie de s’engager en matière d’écologie, mais ne savent pas par où commencer. Pour entrer dans la démarche, il faut l’accord des responsables de la communauté et un groupe prêt à porter des projets (trois personnes minimum).
Quand?
Chaque fin d’été, une grande journée annuelle réunit toutes les communautés romandes engagées dans la démarche (32, à ce stade), pour échanger sur leurs pratiques, questions et envies. Et savoir comment surmonter les freins.