Campagne oecuménique 2024: la force des images pour retrouver l’espoir
Confrontés aux nouvelles terrifiantes de catastrophes climatiques, les jeunes sont souvent désabusés face à l’avenir, explique Simon Weber, responsable théologie et sensibilisation à l’EPER. Il est l’auteur de l’animation «Images réversibles de l’espoir» proposée dans la brochure de campagne des deux oeuvres d’entraide.
L’idée est de proposer aux enfants de 14 à 16 ans d’inverser la tendance au moyen d’une activité concrète, créative et ludique, à pratiquer en classe ou lors du catéchisme. Car la jeune génération est bel et bien disposée à formuler des rêves pleins d’espoir et à les réaliser. Malheureusement, les médias ne lui fournissent que peu d’inspiration en ce sens. Et si autrefois les grands textes bibliques donnaient des pistes encourageantes, leur force narrative a aujourd’hui presque disparu, relève Simon Weber. Il s’agit donc de redécouvrir cette grande source d’inspiration.
La Bible porteuse d’espoir
L’animation propose de partir de quatre versets de la Bible emplis d’espoir. Il s’agit d’abord d’amorcer un débat sur ces citations. En binôme, les jeunes réalisent ensuite des collages, en assemblant des photos de catastrophes naturelles ou des titres de journaux, qu’ils ont préalablement découpés ou déchirés. Ils en font des images ou des messages motivants pour l’humanité ou la planète. « C’est une manière pratique de les sortir de l’angoisse et de les aider à se projeter dans une vision positive de l’avenir », souligne Simon Weber. Pour finir, les jeunes pourront réaliser une grande fresque avec l’ensemble des collages et la proposer pour une célébration, ou l’afficher en classe ou dans une salle de paroisse.
Les animations proposées dans la brochure de la campagne «Moins c’est plus – chaque geste compte!» sont à la disposition de toute personne souhaitant sensibiliser à la justice climatique, à la souveraineté alimentaire, à la transition et à l’aide au développement.