Ruth, une ouverture au monde
Tout commence lorsque la famine pousse une famille de migrants de Bethléem vers le pays de Moab, de l’autre côté de la mer Morte. Il n’y a pas de pain à Bethléem (la maison du pain) ! Les personnages sont Élimélek (« mon Dieu est roi ») et sa femme Noémie (« ma gracieuse »). Le couple a deux fils Kilyôn (« fragilité ») et Mahlôn (« maladie »). Les deux fils se marient avec les femmes moabites, Kilyôn avec Orpa (« nuque » : elle se retournera pour partir et on verra sa nuque) et Mahlôn avec Ruth (« réconfortée »).
Le dernier parcours BiblusGPS de la série La Bible en temps de crise, se penche sur le livre de Ruth. Innocent Himbaza met cette histoire dans le contexte qui est le sien et aide à en percevoir la portée.
10e et dernier BiblusGPS, à découvrir ici
Série la Bible en temps de crise :
"Un temps de crise n’est pas la fin du monde. Notre crise n’est pas la fin du monde. Bien que le réflexe de certains de nos contemporains soit d’aller chercher dans la Bible des signes de la fin pour commencer à calculer le temps ou les étapes qui restent, là n’est pas le but de la Bible. Son but est soit d’éviter la crise ou si celle-ci est déjà là, de proposer une porte de sortie. La Bible refuse que la crise soit la fin de l’histoire, puisque le maître de l’histoire est au-delà de la crise. En revanche, la crise peut être la fin d’un monde, dans ce sens que ce qui était, ce qui se vivait se trouve transformé, voire abandonné, et que de nouvelles manières d’agir et de penser émergent. La crise est toujours une occasion pour grandir, apprendre l’essentiel, découvrir ce qui compte vraiment. Sur ce point, la Bible est une source intarissable". I. Himbaza, Université de Fribourg