Face à Goliath, a-t-on tout essayé?

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[pas de légende]

Face à Goliath, a-t-on tout essayé?

Par Michel Kocher
8 juin 2020
Série Bible en temps de crise (6)
Devant la menace, la concertation s’impose. Si l’ennemi est de taille supérieure, la lutte n’est pas perdue d’avance. Le récit biblique de l’affrontement entre David et Goliath met en scène un processus de consultation, autour d’options différentes.
Décryptage avec Innocent Himbaza, professeur d'Ancien Testament

Le fameux récit de l'affrontement entre David et Goliath offre l’occasion de porter un regard sur l’appréhension des situations difficiles. Une lutte perdue d’avance, dirait l’armée d’Israël. Mais pourquoi le défi du Philistin dure-t-il si longtemps (quarante jours) ? Peut-être que l’ennemi n’est pas si fort après tout ! David est-il un téméraire inconscient au milieu des professionnels ? Non, il apporte une autre dimension, une dimension spirituelle. En même temps, même s’il est jeune, il a déjà une grande expérience.

Dans un nouveau parcours BiblusGPS le professeur Innocent Himbaza de l'Université de Fribourg,  invite à découvrir les enjeux de ce récit épique.

6e BiblusGPS, à découvrir ici

 

Série la Bible en temps de crise :  

"Un temps de crise n’est pas la fin du monde. Notre crise n’est pas la fin du monde. Bien que le réflexe de certains de nos contemporains soit d’aller chercher dans la Bible des signes de la fin pour commencer à calculer le temps ou les étapes qui restent, là n’est pas le but de la Bible. Son but est soit d’éviter la crise ou si celle-ci est déjà là, de proposer une porte de sortie. La Bible refuse que la crise soit la fin de l’histoire, puisque le maître de l’histoire est au-delà de la crise. En revanche, la crise peut être la fin d’un monde, dans ce sens que ce qui était, ce qui se vivait se trouve transformé, voire abandonné, et que de nouvelles manières d’agir et de penser émergent. La crise est toujours une occasion pour grandir, apprendre l’essentiel, découvrir ce qui compte vraiment. Sur ce point, la Bible est une source intarissable". I. Himbaza, Université de Fribourg