« Je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Sur les esclaves mâles et femelles, en ces jours-là, je répandrai mon esprit. »

Joël 2:23-29

J'ai deux filles qui n’ont aucune difficulté à dire ce qu’elles pensent et je ne peux que m’accorder avec le prophète quant à l’autorité naturelle et quasi divine que la femme peut exercer.

En 2022 nous sommes témoins de discussions rances sur le rôle des femmes dans l’Église... Curieusement les questions de genre ne semblent pas encore inscrites comme discipline académique dans le cursus d’étude de tout séminaire ou institution qui s’imagine former des clercs adéquats pour l’époque.

La promesse de Dieu de répandre son Esprit sur toute chair, mâle ou femelle est pourtant claire et sans ambiguïté.

Si la promesse trouvée dans le prophète Joël que les filles prophétiseront comme le feront les fils autorise les femmes à administrer la Parole et à exercer l'autorité dans le travail animé par l’Esprit, pourquoi tant de rigidité dogmatique mise en œuvre pour conférer aux seuls mâles la prérogative du sacerdoce ?

Se pourrait-il que notre fascination à nous garçons pour notre propre mère nous rende jaloux et suspicieux du pouvoir absolu bien que tendre qui émane d’une femme devenue maman ?

Richard Falo