AVS 21 : l'argument financier est doublement trompeur
Les partisans d'AVS 21 défendent leur projet sur la base des prévisions de l'Office fédéral des assurances sociales. Celles-ci se sont régulièrement révélées trop pessimistes ces dernières années. Gilles d'Andrès, un journaliste spécialisé dans ce domaine, affirme dans le numéro de septembre de Bon à Savoir, que vous pouvez télécharger ici, avec l'autorisation du magazine :
Sauver l'AVS ? Elle n'en a pas besoin !
Mais la faiblesse principale de leur argumentation est d'ordre éthique. Ils laissent de côté une question de fond : est-il juste qu’une femme qui a travaillé toute sa vie, dans sa famille et aussi dans sa vie professionnelle, souvent à temps partiel, doive au moment de sa retraite aller quémander l’aide de l’Etat ? Une telle manière de traiter des personnes n’est-elle pas indigne de nos valeurs ? Avec AVS 21, leur situation s'aggraverait encore.
Sur le plan financier, l'AVS a près de 50 milliards en réserve. Cette réserve va encore augmenter ces prochaines années et sera suffisante pour longtemps. Si un jour, tout de même, l'AVS devait être renflouée, n'y aurait-t-il pas d'autres choix possibles que de puiser dans la poche des personnes retraitées les moins bien loties, en majorité des femmes ?
Des responsables politiques de gauche et de droite pensent que oui : on pourrait solliciter, un peu, la fortune colossale de la banque nationale, de l'argent public.
En réalité, dans cette votation, ce n'est pas l'AVS qui risque la faillite mais nos valeurs fondamentales !
Pour d'autres informations, voir le site de l'association " Chrétiens au travail"