Course contre la montre, contre la honte!

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[pas de légende]

Course contre la montre, contre la honte!

Par Marie-Laure Krafft Golay
19 février 2020

L’horloge tourne, il est urgent de nous réveiller, de changer de lunettes, de regard, de discours, de comportement ! L’être humain ressemble de plus en plus à un coronavirus humain, couronné chaque jour de la palme d’or, huilée ou pas, de l’avidité, de la violence, de l’égoïsme, de la bêtise et de la cruauté. Si ça continue, pas besoin de pesticides pour nous détruire, ça ira de soi, avec l’anéantissement du vivant, de la nature, de la Création toute entière. Course contre la honte aussi ! Il est temps de nous redresser. Non, la responsabilité n’incombe pas qu’aux autres, ailleurs, ni aux gouvernements seulement ! Oui, à nous d’élire, de faire élire des hommes et des femmes qui veulent ouvrir, bâtir, relier, améliorer, accompagner, plutôt que des ignares, blindés de fric, qui distillent la peur, la haine, l’exclusion pour gagner des voix ! C’est le peuple qui fait élire ses autorités, donc nous tous ! Ne nous laissons pas gagner par la facilité ou la lâcheté : ça commence par nous, ici, maintenant ! Et nous sommes capables de ne plus jeter des déchets par les fenêtres de nos voitures, de fermer nos robinets, de trier nos déchets, de renoncer au plastique, aux vêtements faits par des enfants esclaves, à la viande d’animaux martyrisés ! Nous pouvons lutter contre la haine, le profit, le nombrilisme. Je veux croire que nous pouvons mener la course pour la vie, la dignité. Je veux croire que nous pouvons protester, crier, soutenir nos jeunes quand ils descendent dans les rues pour notre survie et celle de la Création ! Je veux croire encore que chaque goutte d’eau peut alimenter une grande rivière. Toi qui me lis, tu es l’une de ces gouttes d’eau ! Chacun de tes gestes, de tes mots en faveur de la vie est comme un passage de témoin dans la course contre la montre, contre la honte. Tu ne peux pas changer le monde ? moi non plus ! Mais changeons nous-mêmes et nous deviendrons contagieux, virus de vie, d’espérance, de réconciliation. Ah, au fait c’est ça, le projet de Dieu pour toutes et tous. Dieu de vie, d’amour. Pas ce faux Dieu de violence et de discrimination que tant d’humains invoquent pour justifier leurs mensonges et leurs crimes. Un Dieu de vie à qui l’auteur compositeur interprète Patrick Bruel dit dans l’une de ses chansons : Ils se réclament de toi Dis-leur que ce n’est pas toi Qui as voulu tout ça. Dans une autre chanson, il demande aussi : Pourquoi ne pas y croire ?