Certains, tirant argument du fait que la Suisse ne représente qu'un millième de la population mondiale, osent affirmer que cela ne sert à rien que nous fassions un effort, que  nous sommes trop petits pour changer quelque chose à la gravissime situation climatique.

On croit rêver. Comment comprendre un tel égoïsme ? Dans un pays qui a pour devise "Un pour tous, tous pour un". Nous sommes un pays prospère, avec une culture de recherche du consensus, nous avons l'habitude de considérer aussi les droits des autres - pas seulement nos intérêt et profit à court terme...

Quelle est donc cette myopie ? Chacun à l'évidence doit faire sa part. De plus, à propos des progrès que la Suisse aurait déjà faits (!), il importe de relever que notre place financière, par les secteurs et activités dans lesquelles elle investit à l'étranger, cause quatre fois plus d'émissions de CO2 que le peuple suisse lui-même...

Contrairement aux discours théâtraux négationnistes, les mesures prévues dans la loi CO2 sont supportables, évidemment, et absolument nécessaires. Quelle triste démonstration de quant à soi caricatural si notre pays refusait des mesures indispensable pour une meilleure perspective de vie pour nous et nos (petits-)enfants.