L’Italie renouvelle sa confiance au projet de corridors humanitaires
Photo: ©NEV
(NEV/Protestinter) En octobre dernier, une centaine de migrants atterrissaient à Rome. En provenance de Beyrouth, ces réfugiés pour la plupart Syriens atteignaient l’Europe sans avoir à risquer leur vie en Méditerranée. Il s’agissait des deniers à pouvoir profiter de cette procédure d’aide aux plus vulnérables, accordée en 2016 pour 1000 migrants par les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères italiens et négociée par l’Église vaudoise du Piémont, la Fédération des Églises protestantes d’Italie et la Communauté Sant’Egidio. Ces Églises s’engagent également à accueillir et à soutenir ces réfugiés répartis dans l’ensemble du pays.
Alors que la Belgique et la France ont imité ce modèle et ont ouvert à leur tour des corridors humanitaires fin 2017, l’Italie a renouvelé sa confiance en ses partenaires ecclésiaux et a signé un deuxième accord permettant l’accueil de 1000 réfugiés supplémentaires. Le premier vol de ce deuxième contingent a atterri fin janvier, toujours en provenance du Liban.
Parmi ces nouveaux arrivés: Redouane. Il a 7 ans, dont quatre passés dans un camp de réfugiés de fortune dans le nord du Liban. À son arrivée à Rome, une ambulance l’attendait: si tôt les formalités douanières effectuées, il a été pris en charge par un hôpital. Redouane souffre d’ostéogenèse imparfaite plus connue sous le nom de maladie des os de verre. Trop fragile pour être transporté, sa famille et lui avaient dû, il y a deux ans, renoncer à participer à l’un des premiers vols du projet de corridors humanitaires.