Photo: «Les trois gisants» ©Alain Kilar

La cathédrale de Lausanne accueille chaque année 400’000 visiteurs, toutes activités confondues. En 2013, la barre des 470’000 a même été atteinte, selon le système de comptage automatique placé à l’entrée du monument. A titre de comparaison, le château de Chillon, qui vient d’être détrôné par la Maison Cailler à Broc pour le titre d’attraction touristique la plus visitée de Suisse, a perçu quelque 349’000 entrées en 2013.

Pourtant actuellement, la boutique de la cathédrale ne correspondait pas aux attentes d’un tel lieu touristique. C’est pourquoi la boutique a été en travaux toute cette semaine et devrait ouvrir, complètement transformée, lundi de Pentecôte, le 9 juin. Lausanne Tourisme, qui a repris la gestion de l’échoppe depuis fin 2012, «nous a ouvert les yeux», reconnaît Myriam Gex-Fabry, intendante de la cathédrale.

Nouveau mobilier et nouvel achalandage attentent donc les visiteurs. «Bien-sûr, il y aura toujours les livres sur la cathédrale, mais nous aurons aussi de petits souvenirs pratiques à transporter estampillés “cathédrale de Lausanne”». En effet jusqu’à présent, pour un visiteur étranger, il était impossible de repartir avec le moindre gadget facile à glisser dans une valise. «Nous voulions aussi marquer davantage l’accès à la tour du beffroi.»

La nouvelle boutique de la cathédrale sera prête à temps pour le début de Lausanne jardins. «Par monts et par vaux», l’une des installations de la manifestation, qui débutera le 14 juin, viendra, en effet prendre place dans l’édifice.

Les visiteurs de la plus grande cathédrale de Suisse apprécient tout particulièrement la rose et le portail peint. Ils y viennent probablement principalement grâce au bouche-à-oreille, mais l’édifice se trouve aussi sur le chemin des pèlerins de Compostelle. Enfin, les divers concerts qui sont donnés dans le lieu font également croître le nombre de visiteurs.

Une rose de pierre mise en valeur

«Au premier abord, quand on voit la rose de la cathédrale de Lausanne on s’étonne. Avec son fort empierrement, elle ne ressemble pas à une rose gothique. Mais en fait, le travail de la pierre est très fin», relate le photographe Alain Kilar. Avec sa compagne, il a passé plusieurs semaines dans la cathédrale pour proposer des points de vue inédits de la cathédrale à l’aide d’un petit robot suspendu dans les hauteurs du monument.

Leur collection «Promenades Angéliques» sera l’une des nouveautés de la nouvelle échoppe de la cathédrale sous forme de cartes postales, aimants et posters. La rose, fait partie du lot: «L’intérêt pour nous c’était de dévoiler l’empierrement. Avec un vitrail, c’est toujours compliqué, car on travaille à contre-jour et la partie pierre apparaît en noir.»

La plupart des objets de la collection sont carrés ou ronds. «Nous n’avons pas fait de carte rectangulaire, par exemple, car dans l’architecture de cette cathédrale il y a de nombreux cercles et carrés. La rose en est un bon exemple!»

Passionné par les cathédrales, Alain Kilar propose également des clichés des cathédrales de Chartres et de Fribourg.

Photo: le grand carré de la rose ©Alain Kilar, collection «Promenades angéliques»Visite guidée par smartphone

L'EERV propose une application sous android et iOS permettant de découvrir les trésors de la cathédrale