Brésil: Des jeunes forment une alliance œcuménique pour mettre fin à l’intolérance raciale et religieuse

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Brésil: Des jeunes forment une alliance œcuménique pour mettre fin à l’intolérance raciale et religieuse

3 août 2012
Genève, le 3 août (ENInews) – Au Brésil, une alliance de jeunes issus d’horizons religieux divers promeut la justice sociale et environnementale. But visé: affirmer leur poids politique. Pour y parvenir, ils recourent à l’art et au théâtre.

Le Réseau œcuménique des jeunes (REJU) est né en 2007, affirme le responsable national du réseau, Daniel Souza. « Le REJU est constitué d’individus qui ont épousé la cause de la jeunesse, et non pas d’Eglises et d’organisations. C’est un groupe éclectique, comprenant des personnes d’âges, d’origines et de niveaux d’éducation variés », a indiqué Daniel Souza à l’Agence de communication de l’Amérique latine et des Caraïbes (ALC).

Selon lui, l’organisation compte environ 300 membres, catholiques, évangéliques, pentecôtistes autonomes, bouddhistes, hare krishna et autres.

L’organisation assume un rôle consultatif d’envergure auprès du Secrétariat national des jeunes du Brésil, souligne Daniel Souza. Elle formule des directives pour l’action gouvernementale, afin de promouvoir les études et la recherche sur les réalités économiques et sociales de la jeunesse. Elle veille à ce que les politiques gouvernementales reconnaissent les droits des jeunes et élargissent la participation des citoyens.

Etudes bibliques au menu

En 2011, l’organisation a publié un document intitulé « L’esprit souffle où il veut… Etudes bibliques pour une coexistence œcuménique ». Il s’agit de discussions sur l’intolérance produites par des jeunes méthodistes, luthériens, anglicans et baptistes.

Dans un avenir proche, le REJU se penchera sur les études bibliques et les discussions intergénérationnelles des théologiens Leonardo Boff et Ivone Gebara, ainsi que du philosophe Jorge Atilio Lulianelli. Les jeunes travailleront dans le cadre d’un projet soutenu par le Conseil des Eglises d’Amérique latine (CLAI), la Fondation luthérienne pour la diaconie (FLD) et le Centre œcuménique pour les études bibliques (CEBI).

Daniel Souza a expliqué à l’ALC que l’influence du groupe sur les politiques publiques en matière de jeunesse, le renforcement du cheminement œcuménique et la lutte contre l’intolérance se ressent dans tout le pays. Ce qui a permis de renforcer le sentiment, parmi les jeunes, que l’œcuménisme est précieux. (364 mots-ENI-12-F-0104-JMP)