Pour l'association proche des Eglises, l'enjeu de cette votation n'est rien de moins que « la lutte contre l’exclusion sociale et contre le développement de la pauvreté dans notre canton », fait-elle savoir sur son site internet (lire ci-dessous). Selon elle, par des mesures modestes mais bien conçues, cette loi permettrait à de nombreuses personnes, domiciliées depuis plus de 3 ans dans le canton, d’éviter de dépendre de l’aide sociale.

En amont de cette prise de position, l'Association Eglise et monde du travail constate qu'« un nombre grandissant de personnes vivent dans une situation précaire sur le plan professionnel: trop peu ou trop qualifiées, trop jeunes, trop âgées, elles risquent constamment d’être mises sur la touche ». Avant de reconnaître que de « nombreux patrons de PME ne se reconnaissent guère dans les positions caricaturales du Centre patronal », à l'origine, rappelons-le, du référendum du 15 mai.

« Le plus faible de ses membres»

Pour Jean-Pierre Thévenaz et Pierre Farron, respectivement président et secrétaire d’EMDT, la votation renvoie à une question de dignité humaine. Et les pasteurs de rappeler le préambule de la Constitution vaudoise, qui affirme qu'une « société harmonieuse mesure sa force au soin qu’elle prend du plus faible de ses membres ».

Par ailleurs, de concert avec la Centre social protestant Vaud, l'association approuve l'initiative pour un salaire minimum, « car il n’y a pas partout des conventions collectives ».

Plus d'infos
Les sites www.travail-pauvrete.ch, vivre-dignement.ch et mondedutravail.eerv.ch peuvent être consultés pour des information scomplémentaires.

S. R.