La stratégie du développement durable 2002 du Conseil fédéral déçoit
27 mars 2002
La Communauté de travail Swissaid / Action de carême / Pain pour le prochain / Helvetas / Caritas est déçue de la „Stratégie du développement durable 2002“, publiée par le Conseil fédéral
Comme en 1997, la devise semble être « beaucoup de bruit pour rien ». On continue à examiner au lieu de proposer des solutions. Au lieu de changer les grands paramètres de l’économie et de la société, on règle des détails ridicules. Il est évident que le Conseil fédéral n’a pas encore reconnu le sérieux de la situation. Dix ans après Rio, il ne fait pas du développement durable une priorité dominante. Le rapport a tendance à surestimer les acquis. Cela brouille le regard sur la réalité et sur les nécessités de l‘avenir. Le découplage entre consommation d‘énergie et croissance économique – condition essentielle pour un changement de cap – n’a eu lieu ni chez nous ni dans d‘autres pays industrialisés.
Si la Suisse veut atteindre le but d’un développement durable, la stratégie devrait se baser sur le chapitre central de l’agenda 21 ("Changer le mode de consommation"). Le principe de la responsabilité commune mais différenciée des pays industrialisés et des pays en développement y est clairement reconnu et le comportement de consommation et de production inadapté adopté en particulier par les nations industrialisées y est dénoncé comme étant le premier responsable des problèmes environnementaux globaux.
Si la Suisse veut atteindre le but d’un développement durable, la stratégie devrait se baser sur le chapitre central de l’agenda 21 ("Changer le mode de consommation"). Le principe de la responsabilité commune mais différenciée des pays industrialisés et des pays en développement y est clairement reconnu et le comportement de consommation et de production inadapté adopté en particulier par les nations industrialisées y est dénoncé comme étant le premier responsable des problèmes environnementaux globaux.