A cette occasion, il a choisi de mettre en avant la situation des détenteurs de permis F. Un statut des plus précaires que les actions menées par le CSP depuis 1996 ont permis d’améliorer. Le permis F est l’un des multiples permis de séjour délivrés en Suisse. Il est attribué aux personnes dont la demande d’asile a été rejetée mais dont le renvoi dans leur pays d’origine n’est pas exigible ou réalisable. Il s’agit, en théorie, d’un permis provisoire, mais des gens vivent parfois 10 ou 15 ans en Suisse avec ce type d’autorisation. Jusqu’à récemment, le permis F condamnait ses titulaires à vivre dans la plus grande précarité: pas d’accès à des emplois temporaires, ni à des logements sociaux, ni à des prestations d’aide pour l’assurance maladie. Grâce aux efforts menés par le CSP genevois, qui, comme les autres CSP romands, vient en aide à des personnes en situation précaire, la loi a changé, rendant la situation des titulaires du permis F beaucoup plus supportable.