L’affaire met les "Frères de saint Jean" dans l’embarras.
31 mai 2001
Surnommés les "petits gris"” en raison de la couleur de leur habit religieux, les " Frères de saint Jean" ont pignon sur rue à Genève
Chaque année, ils y organisent le Forum "Amour et Vie" en alternance avec le festival " Agape" qui rassemble des centaines de jeunes suisses et français. C’est dire leur malaise devant la médiatisation de l’affaire Mère Myriam. Leur fondateur et actuel responsable, le Père Marie-Dominique Philippe, est un intime de Mère Myriam. Il a été son professeur de philosophie à Fribourg et l’accompagne souvent lors de ces voyages en Hongrie. En 1995, la communauté de Mère Myriam est rattachée à la "Congrégation des sœurs et des frères de St Jean ", un lien qui n’est "ni canonique, ni juridique, mais exclusivement spirituel", tient à préciser le Père Martin de la Congrégation des Frères de Saint-Jean, qui par ailleurs refuse de se prononcer sur les accusations qui pleuvent sur Mère Myriam.
Les relations entre Mère Myriam et le Père Marie-Dominique Philippe vont pourtant plus loin qu’un simple partage spirituel. En 1987, ce dernier est appelé à témoigner lors d’un procès en France qui oppose Mère Myriam à une ancienne adepte. Dans ce document, le fondateur des "Frères de saint Jean certifie sur l’honneur que dans la communauté de Mère Myriam, "chaque sœur est libre de partir quand elle le veut", que le courrier n’est pas contrôlé et qu’il n’y a " jamais eu aucune violence exercée sur aucun membre de cette Communauté". "Je ne peux pas croire que le Père Marie-Dominique Philippe puisse être sourd et aveugle à ce point, tempête le Père Fülop, aumônier de la mission catholique hongroise à Lyon, il ne dit pas la réalité et la vérité." Du côté des "Frères de Saint-Jean", là à nouveau, silence gêné. Le Père Martin n’exclut pourtant pas que sa communauté puisse un jour se désolidariser de Mère Myriam. D’autant que le Père Marie-Dominique Philippe âgé aujourd’hui de 88 ans vient de passer la main le 23 avril dernier.
Les relations entre Mère Myriam et le Père Marie-Dominique Philippe vont pourtant plus loin qu’un simple partage spirituel. En 1987, ce dernier est appelé à témoigner lors d’un procès en France qui oppose Mère Myriam à une ancienne adepte. Dans ce document, le fondateur des "Frères de saint Jean certifie sur l’honneur que dans la communauté de Mère Myriam, "chaque sœur est libre de partir quand elle le veut", que le courrier n’est pas contrôlé et qu’il n’y a " jamais eu aucune violence exercée sur aucun membre de cette Communauté". "Je ne peux pas croire que le Père Marie-Dominique Philippe puisse être sourd et aveugle à ce point, tempête le Père Fülop, aumônier de la mission catholique hongroise à Lyon, il ne dit pas la réalité et la vérité." Du côté des "Frères de Saint-Jean", là à nouveau, silence gêné. Le Père Martin n’exclut pourtant pas que sa communauté puisse un jour se désolidariser de Mère Myriam. D’autant que le Père Marie-Dominique Philippe âgé aujourd’hui de 88 ans vient de passer la main le 23 avril dernier.