Accompagner les gens en temps de crise :Projet original mis sur pied dans une paroisse de l’ouest lausannois
15 février 2001
Démarrage dans l’ouest lausannois du projet « Oxygène »,pour offrir une bouffée d'air frais et une présence à ceux qui traversent un temps de crise, deuil, maladie, séparation, exclusion, difficultés économiques, perte d’un emploi
Il complètera l’offre des paroissiens engagés qui font régulièrement des visites à des personnes âgées. L’initiatrice du nouveau réseau de bénévoles, Liliane Rudaz, diacre-assistante dans la paroisse de Prilly-Jouxtens veut prendre en compte les solitudes cachées, de plus en plus nombreuses.Quand on n’est pas bien, on ne téléphone pas, on n’appelle pas au secours, on se terre. Les solitudes cachées sont de plus en plus nombreuses dans les villes. Il suffirait parfois d’un signe de son entourage pour reprendre pied et retrouver un peu de confiance. Encore faut-il que quelqu’un repère la détresse et ose rompre l’isolement dans lequel se retranche la personne qui souffre.
« Ma voisine a perdu son mari, je l’ai croisée dans l’escalier, j’aurais voulu lui dire quelque chose mais je ne savais pas comment m’y prendre, alors je lui ai juste dit bonjour », explique cette femme discrète.
Diacre stagiaire dans la paroisse de Prilly-Jouxtens, Liliane Rudaz sait que les gens de bonne volonté ne manquent pas, qui seraient prêts à témoigner de leur solidarité, à donner un coup de pouce à ceux qui traversent des temps difficiles. C’est pourquoi elle a eu l’idée de proposer une formation qui permette à ceux qui le désirent, d’aller au-devant de l’autre, de l’écouter véritablement, de l’accompagner dans ce qu’il vit. Elle met actuellement sur pied un réseau d’entraide et d’amitié auquel elle aimerait sensibiliser celles et ceux qui ont envie de se montrer solidaires des personnes en difficulté par une démarche concrète.
« C’est dans l’entourage immédiat des gens en crise, explique Liliane Rudaz, sur leur lieu de vie que se trouvent des personnes susceptibles de repérer leurs souffrances et de leur proposer une aide spontanée, un signe d’intérêt et d’amitié. «Ce sont en général des voisins, des connaissances, des collègues de travail qui peuvent le mieux faire le premier pas, proposer une présence, poursuit-elle, nous proposons donc à ces gens-là d’acquérir une courte formation à l’approche de l’autre. Nous les préparons aussi à accepter un refus, sans pour autant se sentir rejetés ».
Le but du projet appelé Oxygène – offrir une bouffée d’air à ceux qui sont dans la peine, le deuil, la maladie, traversent une crise familiale, souffrent d’isolement – est d’ajouter un maillon à la chaîne des paroissiens engagés qui rendent régulièrement visite à des personnes âgées. « Avec ce projet, nous aimerions intéresser des personnes qui ne prennent pas forcément une part active dans la vie de la paroisse, mais qui souhaiteraient apporter un soutien concret à des personnes qui traversent des difficultés», ajoute encore Liliane Rudaz qui a associé les catholiques à son projet.
Gestionnaire de projets dans une entreprise pharmaceutique pendant dix ans avant de suivre une formation de diacre, la jeune femme a accompagné des personnes en fin de vie comme aumônier à la Fondation Rive Neuve à Villeneuve et effectué un stage au Groupe d’accueil et d’action psychiatrique ( GRAAP) à Lausanne pour se familiariser avec les maladies psychiques. Forte de ces expériences, elle sait l’importance de donner aux bénévoles une formation de base commune et un soutien dans leur travail. « En matière d’aide, même amicale, il n’est pas question de bricoler. La bonne volonté ne suffit pas toujours !», tient-elle à préciser.
« Ma voisine a perdu son mari, je l’ai croisée dans l’escalier, j’aurais voulu lui dire quelque chose mais je ne savais pas comment m’y prendre, alors je lui ai juste dit bonjour », explique cette femme discrète.
Diacre stagiaire dans la paroisse de Prilly-Jouxtens, Liliane Rudaz sait que les gens de bonne volonté ne manquent pas, qui seraient prêts à témoigner de leur solidarité, à donner un coup de pouce à ceux qui traversent des temps difficiles. C’est pourquoi elle a eu l’idée de proposer une formation qui permette à ceux qui le désirent, d’aller au-devant de l’autre, de l’écouter véritablement, de l’accompagner dans ce qu’il vit. Elle met actuellement sur pied un réseau d’entraide et d’amitié auquel elle aimerait sensibiliser celles et ceux qui ont envie de se montrer solidaires des personnes en difficulté par une démarche concrète.
« C’est dans l’entourage immédiat des gens en crise, explique Liliane Rudaz, sur leur lieu de vie que se trouvent des personnes susceptibles de repérer leurs souffrances et de leur proposer une aide spontanée, un signe d’intérêt et d’amitié. «Ce sont en général des voisins, des connaissances, des collègues de travail qui peuvent le mieux faire le premier pas, proposer une présence, poursuit-elle, nous proposons donc à ces gens-là d’acquérir une courte formation à l’approche de l’autre. Nous les préparons aussi à accepter un refus, sans pour autant se sentir rejetés ».
Le but du projet appelé Oxygène – offrir une bouffée d’air à ceux qui sont dans la peine, le deuil, la maladie, traversent une crise familiale, souffrent d’isolement – est d’ajouter un maillon à la chaîne des paroissiens engagés qui rendent régulièrement visite à des personnes âgées. « Avec ce projet, nous aimerions intéresser des personnes qui ne prennent pas forcément une part active dans la vie de la paroisse, mais qui souhaiteraient apporter un soutien concret à des personnes qui traversent des difficultés», ajoute encore Liliane Rudaz qui a associé les catholiques à son projet.
Gestionnaire de projets dans une entreprise pharmaceutique pendant dix ans avant de suivre une formation de diacre, la jeune femme a accompagné des personnes en fin de vie comme aumônier à la Fondation Rive Neuve à Villeneuve et effectué un stage au Groupe d’accueil et d’action psychiatrique ( GRAAP) à Lausanne pour se familiariser avec les maladies psychiques. Forte de ces expériences, elle sait l’importance de donner aux bénévoles une formation de base commune et un soutien dans leur travail. « En matière d’aide, même amicale, il n’est pas question de bricoler. La bonne volonté ne suffit pas toujours !», tient-elle à préciser.