Le peintre François Archiguille peint sa foi
4 août 2000
Installé en Suisse depuis vingt ans, le peintre français François Archiguille prépare sa prochaine exposition qui aura lieu à l'Espace Cardin à Paris, dès le 3 octobre prochain
Celui dont Malraux a dit qu'il était probablement le peintre le plus doué de sa génération, ne fait pas mystère de son identité chrétienne: "Je suis dans le sillage de Jésus Christ, je lis et je relis les Evangiles, elles sont mon livre de chevet."
On constate que l'artiste n'éprouve aucune réticence à affirmer sa foi en lisant ses "Réflexions philosophiques sur la transfiguration", consignées dans la brochure éditée à l'occasion de l'exposition du mois d'octobre prochain. Observations sur le calvaire du Christ, questions métaphysiques, chaque page ou presque proclame l'existence de Dieu.
Quelques années après sa première exposition, en 1953 à Paris, un collectionneur emmène Archiguille passer trois mois en retraite dans un monastère. Il peint alors toute une série d'oeuvres d'inspiration religieuse dont une émouvante "Tête de Christ" (1958). Il est alors dans sa période figurative, mais son oeuvre continue d'évoluer pour s'accomplir dans la "transfiguration", qu'il décrit comme "une technique de la peinture qui a pour but de n'utiliser que les formes essentielles de la nature où la vie s'exprime le plus intimement (...)". Alors que les formes et les couleurs éclatent, l'artiste se découvre mystique: "Toute ma mysticité découle de ma peinture, et ce que je ne peux pas peindre, je l'écris".
On constate que l'artiste n'éprouve aucune réticence à affirmer sa foi en lisant ses "Réflexions philosophiques sur la transfiguration", consignées dans la brochure éditée à l'occasion de l'exposition du mois d'octobre prochain. Observations sur le calvaire du Christ, questions métaphysiques, chaque page ou presque proclame l'existence de Dieu.
Quelques années après sa première exposition, en 1953 à Paris, un collectionneur emmène Archiguille passer trois mois en retraite dans un monastère. Il peint alors toute une série d'oeuvres d'inspiration religieuse dont une émouvante "Tête de Christ" (1958). Il est alors dans sa période figurative, mais son oeuvre continue d'évoluer pour s'accomplir dans la "transfiguration", qu'il décrit comme "une technique de la peinture qui a pour but de n'utiliser que les formes essentielles de la nature où la vie s'exprime le plus intimement (...)". Alors que les formes et les couleurs éclatent, l'artiste se découvre mystique: "Toute ma mysticité découle de ma peinture, et ce que je ne peux pas peindre, je l'écris".