Relevée dans le rapport consacré au suicide par la Coordination Action prévention suicide (CAPS) de Caritas, cette phrase d'un rescapé du suicide, rappelle que celui qui se donne la mort voudrait vivre.

Le dossier qui vient de sortir de presse résume les journées d'études et de sensibilisation consacrée l'an passé au suicide. Il est une précieuse contribution à la compréhension de ce retournement du désir de vivre en un acte d'autodestruction qui fait plus de morts en Suisse que les accidents de la route. Pour la première fois,les auteurs du dossier abordent aussi la détresse de l'entourage des personnes qui se sont donné la mort, pour lequel rien, ou peu s'en faut, n'est entrepris après qu'un des leur s'est suicidé, négligeant ainsi le choc que représente cet acte violent, la culpabilisation qui de faire un véritable travail de deuil. L'aide actuelle des personnes qui ont côtoyé des suicidaires ou des suicidés n'obtiennent à l'heure actuelle pas un soutien réel du corps médical du fait de l'application stricte du secret de fonction.

On peut se procurer le rapport "Suicide, quelle réalité, quelle intervention, quelle prévention? auprès de Caritas-CAPS, Caritas Suisse, case postale, Löwenstrasse 3, 6002 Lucerne.