Thomas Wipf reçoit un doctorat honoris causa à Münster

légende / crédit photo
i
[pas de légende]

Thomas Wipf reçoit un doctorat honoris causa à Münster

19 octobre 2010
BREVE - Le président de la FEPS a été honoré mardi pour son action en faveur du rapprochement du protestantisme en Europe. Le Vaudois Antoine Reymond, ancien président de la Conférence des Eglises romandes, réagit.

Après Karl Barth et Emil Brunner, Thomas Wipf. Mardi, l'actuel président de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) est devenu le troisième Helvète à recevoir un doctorat honoris causa en théologie de l’Université de Münster, en Allemagne, fait savoir la FEPS dans un communiqué. Egalement président de la Communion d’Eglises protestantes en Europe (CEPE), le pasteur zurichois est honoré pour son action en faveur du rapprochement du protestantisme européen.

« Cette distinction est un encouragement à poursuivre avec détermination sur le chemin de l’œcuménisme et à m’engager en faveur de la réconciliation entre les Eglises et en Europe », a déclaré Thomas Wipf, également initiateur du Conseil suisse des religions en 2006. Ce forum est destiné à rétablir la confiance entre les responsables des communautés religieuses du pays.

Désenclaver les Eglises suisses

« Cet homme de dialogue a oeuvré sans ménagement pour désenclaver les Eglises suisses », note pour sa part le pasteur vaudois Antoine Reymond, qui l'a côtoyé lorsqu'il présidait la Conférence des Eglises romandes. Pour Michael Beintker, professeur de théologie systématique à l’Université de Münster, Thomas Wipf a su de façon remarquable « faire le lien entre ses responsabilités de chef d’Eglise et la transmission de convictions théologiques ».

Malgré son départ de la FEPS à la fin de l'année, le théologien restera jusqu’en 2012 président de la CEPE. Par ailleurs, il a été récemment élu « invité permanent » à la chambre de théologie de l’Eglise protestante en Allemagne (Evangelische Kirche in Deutschland, EKD).

S.R.

Plus d'infos
Pour lire dans leur intégralité, et en allemand, le discours de Thomas Wipf et l'éloge de l'Université de Münster, suivez ce lien.