Le popiste vaudois voulait ainsi répondre à une évolution qui date des années 1990. Jusqu'alors, on estimait que la religion était une affaire privée. Mais la question est réapparue dans le débat public. L'initiative anti-minarets acceptée par le peuple suisse l'a bien montré en novembre dernier.

Du coup, la commission aurait poursuivi trois buts: favoriser le dialogue entre tous les courants religieux et politiques, veiller au respect de la liberté religieuse et de la laïcité ainsi qu'observer les phénomènes religieux. Mais les parlementaires ont estimé que les structures existantes, dont le Conseil suisse des religions, permettent déjà de remplir ces objectifs.

Le Conseil suisse des religions a été fondé en 2006 sous l'impulsion de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse. Son actuel président, le pasteur zurichois Thomas Wipf, cèdera le flambeau en 2011 à Herbert Winter, aujourd'hui à la tête de la Fédération suisse des communautés israélites.

S. R.